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Un « groupe d’action » abîme des SUV à Gand

À Gand, un « groupe d’action » a maculé de peinture plus de 200 SUV dans le centre de la ville ce jeudi soir. Les revendications de cette action étaient exprimées sur un tract qui avance « une privatisation de la sécurité routière ». Le groupe pointe du doigt ces véhicules imposants qui consomment beaucoup et prennent de la place. La police mène une enquête afin que les auteurs des faits soient rapidement appréhendés. (image : Nieuwsblad/Facebook)

Alain De Jong Alain De Jong | Publié le 11 févr. 2022 | Temps de lecture : 4 min

L’action de ces activistes n’est pas sans rappeler celle d’Extinction Rebellion au Salon de l’automobile de Bruxelles de 2020. Rappelez-vous : des militants avaient perturbé le Salon en scandant des slogans anti-voitures. Certains activistes s’étaient aussi enchaînés aux voitures, tandis que certains avaient écrit des messages sur les véhicules avec du rouge à lèvres pendant que d’autres les badigeonnaient de faux sang. À l’époque, la police avait arrêté 187 personnes.

Extinction Rebellion Autosalon 2020

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Ce jeudi soir, c’est une action similaire qui a pris place dans le centre de Gand. Le collectif d’activistes « TOON » ainsi qu’un groupe local déclaré anti-SUV s’en sont pris à des crossovers qui, selon eux, mettent en danger les autres usagers de la route.

Extinction Rebellion Brussel

Le groupe d’action a revendiqué son acte et expliquant que « l’essor des SUV équivaut à une privatisation de la sécurité routière. Ceux qui peuvent se permettre le coût plus élevé d’un SUV – tant pour le prix d’achat que pour la consommation – s’imaginent en sécurité dans leur voiture quasiment blindée, alors que la sécurité publique se détériore. En outre, ces véhicules ont également un impact important sur l’environnement ».

Couverts de sang

Les véhicules en question ont été maculés de peinture pour symboliser le sang tandis qu’un autocollant a été collé sur le vitrage pour exprimer le point de vue du groupe d’action. Les activistes ont toutefois précisé que la peinture et que les messages n’endommageaient pas les véhicules et qu’ils pouvaient être facilement retirés.

Le bourgmestre de Gand, Mathias De Clercq (Open Vld), a immédiatement réagi en déclarant que « ce type de comportement est totalement inacceptable et il s’agit en réalité de vandalisme pur et simple ». La police gantoise a été saisie de l’affaire et elle a déjà reçu plusieurs signalements de la part de diverses victimes. Elle a fait savoir qu’elle mettra tout en œuvre pour attraper rapidement ces vandales qui seraient alors poursuivis pour les dommages subis.

Photo d’article : Nieuwsblad op Facebook

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