Depuis 1er juillet 2018 et la nouvelle loi en la matière, un conducteur qui doit se soumettre à un éthylotest réalisé par les Forces de l’Ordre et dont l’imprégnation alcoolique est d’au moins 1,8 g par litre de sang ou 0,78 mg d’alcool, équivalant à l’ingestion d’environ 10 à 12 bières en 2h ; ou tout récidiviste condamné une 2e fois dans un délai de trois ans pour avoir pris le volant avec un taux d’au moins 1,2 g par litre de sang ou 0,50 mg d’alcool, est contraint de faire installer un alcolock dans sa voiture.
De quoi s’agit-il ?
L’alcolock est un dispositif électronique installé dans une voiture, aux frais du contrevenant (2.550,00€ l’appareil et 1.210,00€ le programme de suivi !), qui empêche le moteur de démarrer si la quantité d’alcool dans l’haleine du conducteur indique plus de 0,2 mg d’alcool par litre d’air alvéolaire expiré, équivalant à 0,5 g par litre de sang.
Pas l’unanimité
Plutôt contraignant, l’alcolock n’est pas forcément une mesure coercitive efficace selon certains politiciens. Selon le quotidien HLN, pour Edward Landtsheere, porte-parole du Ministre Vincent Van Quickenborne, cela ne suffit pas : “C’est pourquoi 4,6 millions d’euros ont été réservés pour installer des chambres de suivi dans les tribunaux de première instance. Là, les personnes ayant des problèmes d’alcool sont suivies avant que le tribunal ne se prononce. Le suspect peut bénéficier d’une thérapie ou ajuster son comportement.” D’autres plaident en faveur de l’instauration d’un permis à points, comme en France par exemple où il est d’application depuis 1992.
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