Ce nouveau radar va traquer les chauffards d’une manière inédite

Depuis quelque temps, les autorités belges s’équipent en nouvelles technologies pour traquer la vitesse et les chauffards. C’est dans ce cadre qu’un tout nouveau type de radar pourrait aujourd’hui être introduit dans l’arsenal répressif. Et il risque d’en surprendre plus d’un…

Publié le 5 juin 2024
Temps de lecture : 2 min

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Ce nouveau radar va traquer les chauffards d’une manière inédite

Ces dernières années, les autorités belges ont largement renforcé leurs moyens technologiques pour lutter contre la vitesse au volant. Ainsi, les lidars, comme les radars-tronçons font beaucoup pour la sécurité routière, car ils ne laissent aucune chance aux automobilistes, pour autant dans le cas des modèles tronçons que les conducteurs circulent sur la totalité de la zone contrôlée – le système ne fonctionne évidemment pas si on entre après la caméra ou que l’on sort avant le passage du deuxième portique de contrôle.

Apparus il y a un bon 20 ans, les radars fixes sont toujours utilisés, mais leur efficacité est moins grande, car de nombreux automobilistes connaissent leur emplacement et il leur suffit dès lors de freiner avant celui-ci et de rouvrir les gaz en grand par la suite sans être inquiétés. Car à moins d’un flagrant délit, les sanctions sont inexistantes.

Réagir au freinage

Mais là aussi, les choses changent. Car un nouveau dispositif fait son apparition : le radar « anti-freinage » qui est capable de verbaliser les automobilistes qui arrivent trop vite et freinent à l’abord du boîtier. Concrètement, ce nouveau radar est installé quelques mètres avant le radar fixe classique. Du fait de sa compacité – 50 cm et à peine 2 kg –, il est difficilement détectable et il flashe les automobilistes qui enfoncent copieusement la pédale de frein juste avant de passer devant le deuxième dispositif. Ceux-ci mettent donc fin à une certaine impunité et à un comportement qui constitue un danger évident pour les autres usagers.

Déjà testé en Espagne et désormais utilisé en Grande-Bretagne, ce radar pourrait donc aussi arriver en Belgique dans les prochaines années puisque notre pays est de plus en plus ambitieux sur les nouveaux dispositifs. Il faudra donc prendre la température après les élections du 9 juin 2024 et voir quels sont les moyens envisagés par les nouveaux ministres de la Sécurité routière fédéraux et régionaux. Rappelons que chaque année en Belgique, plus de 6 millions d’automobilistes sont verbalisés pour vitesse excessive, des PV qui pèsent pour 8°% des infractions.

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Par David Leclercq Rédacteur automobile

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