Le mois dernier, un commissaire de police gantois qui venait de prendre sa retraite a comparu devant le tribunal de police pour une conduite largement excessive. En juillet 2022, cet homme de 67 ans avait été arrêté pour un excès de vitesse très important : il avait roulé à 109 km/h en agglomération.
Ceux qui pensaient que l’ex-policier écoperait d’une grosse amende et d’un retrait de permis de conduire se trompaient. En effet, il n’a reçu aucune sanction, malgré les faits avérés. Son rôle exemplaire d’ancien policier de haut rang a-t-il joué ?
Pourquoi pas d’amende ?
Le juge a en effet estimé que l’ex-policier méritait un sursis, car il laissait derrière lui une carrière irréprochable et un casier judiciaire encore vierge. En outre, il aurait déjà dû rendre son permis de conduire pendant 15 jours. « C’est suffisant », avait déclaré le juge en “prononçant le verdict”.
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Naturellement, la nouvelle a fait l’effet d’une bombe. On a beaucoup parlé de favoritisme et la plupart des gens trouvent qu’il est évident qu’un casier judiciaire vierge et une belle carrière ne pèsent pas pour épargner un tel excès. À juste titre, bien sûr, surtout à une époque où celui qui roule quelques km/h trop vite doit payer une amende. La grande majorité de la population possède elle aussi un casier judiciaire vierge, et nous ne voyons pas ce qu’une belle carrière a à voir avec la poursuite pénale d’un délit.
En appel ?
Le parquet de Flandre orientale disposait d’un mois pour faire appel pour que l’ancien policier puisse encore être sanctionné. Curieusement – vraiment ? –, il n’a rien fait, a-t-on confirmé au Nieuwsblad. En bref, le contrevenant reste en liberté et peut profiter pleinement de sa pension sans être inquiété. Un bel exemple de justice de classe. Non ?
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