La consommation d’alcool au volant reste un fléau en Belgique, car les chiffres ne s’améliorent pas, tout comme ceux qui concernent la consommation de stupéfiant au volant. Chaque année, l’alcool provoque la mort de dizaines de personnes sur nos routes et c’est dans ce cadre que la loi évolue pour se montrer plus ferme avec les contrevenants à ces règles.
Dès ce 1er juin 2023, il faudra redoubler de vigilance quant à sa consommation si on souhaite reprendre le volant. En effet, il a été décidé qu’un conducteur ayant 1,2 g/litre d’alcool dans le sang se verrait de facto confisquer son permis de conduite. Auparavant, cette limite était fixée à 1,5 g/litre de sang.
Plus de répression
Cette mesure s’ajoute à celles déjà prises en la matière avec une logique grandissant de répression tous azimuts pour les automobilistes : vitesse, comportements dangereux, etc. Cette nouvelle mesure a fait l’objet d’une concertation entre les cabinets de l’Intérieur et de la Mobilité. Le ministre de la Mobilité, Georges Gilkinet (Ecolo), s’est montré ferme lors d’une réponse à une question posée à la Chambre : « il n’est plus question de tolérer les pirates de la route », a-t-il déclaré selon Belga.
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Les douaniers vont verbaliser
Par ailleurs, d’autres mesures entreront en vigueur (mais après le 1er juin). Comme celle qui autorise désormais les douaniers à verbaliser. Car pour le ministre Georges Gilkinet si durcir les règles est important, il faut évidemment se donner les capacités de contrôler. Et pour ce faire, les douaniers seront mis à contribution. Jusqu’ici, ils pouvaient simplement contrôler le carburant, mais bientôt, ils pourront faire plus et verbaliser un conducteur en état d’ébriété, car un accord a été conclu là aussi entre le ministre des Finances, Vincent Van Peteghem. Le principe est acté, il faut encore le traduire en droit.
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