Déposer ses pieds sur la planche de bord lorsqu’on voyage à la place du passager avant, c’est monnaie courante. Combien de fois n’avons-nous pas dépassé un équipage qui s’adonnait à cette pratique, certes décontractante, mais ô combien dangereuse ?
Or les histoires d’accidents sont nombreuses, comme le relate HLN. En 2006 par exemple, une Britannique a été grièvement blessée au visage et elle n’a plus eu de front après que son mari a percuté un mur avec sa voiture : en sortant de son logement pour la protéger, l’airbag a projeté les jambes de cette femme directement dans son visage avec une violence inouïe.
Cette histoire n’est pas isolée et nombreuses sont les personnes qui ont eu les hanches brisées ou disloquées et qui ne pourront plus jamais marcher normalement. Les blessures peuvent être nombreuses et elles sont toujours irrémédiables, à moins de lourdes opérations chirurgicales : les oz du nez, des chevilles, des hanches, du visage et du front, des fémurs ou des épaules peuvent tous être brisés par la force de l’impact avec l’airbag.
Des dangers pourtant connus ?
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Les passagers qui adoptent cette position sont parfois très au courant des risques qu’ils prennent, mais ils s’y adonnent malgré tout. Or, le déploiement d’un airbag est particulièrement violent pour être efficace : sa vitesse atteint ainsi les 300 km/h et, on s’en doute, les blessures qui peuvent résulter d’un impact peuvent changer une vie.
C’est ce qui explique d’ailleurs que l’Espagne inflige des PV aux personnes qui voyagent dans cette position avec une amende qui oscille entre 80 et 200 euros. En Belgique, ce n’est pas encore le cas, mais il est clair qu’a minima, une sensibilisation est nécessaire.
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