L’avènement de l’électronique dans nos voitures et le fait qu’elles soient souvent connectées (via un smartphone ou directement à un réseau de data) inquiète de plus en plus les experts de cybersécurité. Car il n’aura échappé à personne que le piratage ou l’intrusion dans un système informatique à des fins malveillantes est en constante augmentation.
Naturellement, l’automobile est concernée et plus encore les voitures électriques qui sont fortement consommatrices de logiciels et de connexion internet. Mais pas seulement.
En 2017 déjà, la KU Leuven avait réussi à copier une clé de Tesla, le tout en seulement 1,6 sec. La voiture avait ensuite été ouverte et démarrée pour démontrer l’apparente facilité de la chose.
Le Daily Mail vient justement de faire le point sur les risques de piratage envers les voitures électriques et constate que les mesures de sécurité sont en réalité bien faibles, tout simplement parce que l’objectif des constructeurs est d’œuvrer dans une optique de vitesse de fabrication.
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Les bornes de recharge, point hautement sensible
Mais le média identifie aussi une faille qui, jusqu’ici, ne semblait pas avoir été détectée clairement par les utilisateurs : les bornes de recharge publiques. Car ici aussi le temps presse et, pour les opérateurs, c’est une course contre la montre qui se joue pour déployer un réseau digne de ce nom.
Et là aussi, la vitesse entraîne forcément des négligences. Et les acteurs malveillants ne sont pas loin pour chercher à abuser de ces équipements.
Des pirates sont déjà parvenus à modifier les images affichées sur les bornes, tout comme au début de la guerre en Ukraine, des hackers avaient fait afficher sur des centaines de bornes « gloire à l’Ukraine ».
Il est en effet aisé de pirater les bornes de recharge, car elles sont toutes connectées à internet pour assurer leur mise à jour et la facturation. Il existe évidemment des moyens logiciels de protéger des équipements (au moyen de pare-feu), mais tous ne les utilisent pas.
Accéder à une borne de recharge peut aussi s’effectuer sur place, car il ne faut par ailleurs retirer que quelques visses pour accéder aux organes sensibles de la borne. Les hackers peuvent ainsi récupérer les informations des utilisateurs (qui badgent en général pour accéder au service), mais ils peuvent aussi opérer des transactions financières. Si on pousse au paroxysme, certains hackers pourraient même provoquer des surcharges qui pourraient être fatales au pack de batterie, voire de provoquer un incendie.
Il est donc important conclut le journal que les utilisateurs soient attentifs et procèdent à la mise à jour régulière de leurs logiciels embarqués pour éviter ces expositions. Exactement comme on le fait en réalité avec un smartphone ou un ordinateur.
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