Ne vous attendez pas à effectuer le moindre kilomètre en tout électrique au volant de cette Panda : derrière son appellation Hybrid se cache un « mild-hybrid » soit une hybridation légère faite d’un alterno-démarreur alimenté en 12V qui vient épauler le moteur dans ses phases d’arrêt et de redémarrage. Celui-ci est alimenté par une batterie dédiée de 3,6 kW, située sous le siège conducteur. Le moteur en question est un nouveau 3 cylindres 1.0 de la famille Firefly, qui remplace avantageusement l’antique 1.2l 69ch. Ce n’est pas sur le plan des performances qu’il faut chercher les améliorations puisqu’avec un petit cheval supplémentaire et un couple en baisse (92 Nm au lieu de 102), le nouveau moteur accélère quelques dixièmes de secondes moins vite que le précédent. Mais cette chute de couple est compensée dans les plus bas régimes par l’alterno-démarreur en question, apportant bien plus de souplesse dans les plus bas régimes. C’est bien là l’atout de cette Panda Hybrid, qui gagne substantiellement en agrément dans son terrain de jeu favori, la ville. Elle est en outre couplée à une boîte manuelle à six rapports, rare sur le segment.
Trois modes
Concrètement, l’alterno-démarreur œuvre dans trois cas de figures précis. En repassant la boîte sur le point mort, il permet de couper complètement le moteur thermique à la décélération lorsque celui-ci n’est pas sollicité sous les 30 km/h, le générateur électrique fournissant alors l’énergie nécessaire au fonctionnement de tous les accessoires (clim, direction assistée, etc.). C’est le mode « Sailing » en langage Fiat. Au freinage et à la décélération, l’énergie cinétique est bien sûr transformée en électricité et renvoyée vers la batterie ; ce sont les « e-Braking » et « e-Coasting ». Et à la réaccélération, il apporte un boost dans les premiers mètres pour vraiment « lisser » les accélérations. Tout cela fonctionne de manière entièrement automatisée dans la pratique, et permet des économies d’énergie substantielles : jusqu’à -30% d’émissions de CO2 par rapport au 1.2 (89g/km) et une consommation moyenne de 3,9l/100km en cycle WLTP ! A peine plus dans la pratique lors de notre essai urbain sans chercher à rouler de manière particulièrement économique (4,6l/100km).
Matériaux recyclés
Proposée sur l’ensemble de la gamme Panda, cette nouvelle motorisation s’accompagne d’une série spéciale de lancement. Basée sur la finition haut de gamme Cross – qui constitue 25% des ventes de la citadine – celle-ci se distingue par sa teinte bleue spécifique et ses jantes bicolores. Mais la principale particularité se trouve à bord, où les sièges sont habillés d’un revêtement en matériaux recyclés fournis par Seaquall. Celui-ci est produit à partir de 10% de déchets de plastiques récupérés en mer, associés à d’autres déchets récupérés et fibres naturelles. Cette Hybrid Launch Edition est proposée à partir de 14.190€, tandis qu’il existe déjà une Panda Hybrid Easy à partir de 11.890€.
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Conclusion
Aussi légère soit-elle, cette hybridation apporte un supplément d’agrément non-négligeable, qui rend la Panda encore plus agréable et économique en ville.
La Panda Hybrid Launch Edition en quelques chiffres
Moteur : 3 cylindres, essence, 999cc ; 70ch à 6.000 tr/min ; 92Nm à 3.500 tr/min.
Transmission : aux roues avant.
Boîte : manuelle 6 rapports.
L/l/H (mm) : 3.690/1.660/1.640
Poids à vide (kg) : 1.055
Volume du coffre (l): 225
Réservoir(l) : 38
0 à 100 km/h (sec.) : 14,7
Prix : 14.190 € TVAC
Puissance : 70 ch
V-max : 155
Conso. mixte : 3,9l/100km
CO2 : 89 g/km
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