Mobilité

5 conseils pour passer le contrôle technique sans encombre

Passer le contrôle technique est toujours source de stress. Car un petit pépin peut vitre se transformer en cauchemar et donner lieu à une carte rouge. Voici quelques conseils qui permettront d’optimiser les chances de sortir avec une carte verte…

David Leclercq David Leclercq | Publié le 18 sept. 2023 | Temps de lecture : 8 min

Obligatoire à partir de la quatrième année de vie des véhicules, le contrôle technique reste une source de stress, même pour ceux qui sont passés préalablement chez le garagiste pour un check. L’automobiliste n’est en effet jamais à l’abri d’un mauvais réglage des phares, mais aussi d’un filtre à particule défectueux (depuis que les tests ont été instaurés). Voici donc quelques conseils pour optimiser les conditions de votre passage au contrôle technique.

1. Faire un long trajet

Faire un long trajet avant un passage au contrôle technique est toujours une bonne idée. Et c’est surtout vrai avec les moteurs Diesel qui disposent de plusieurs filtres, dont un filtre à particules qui fait désormais l’objet d’un contrôle approfondi. Ainsi, un long trajet permettra une bonne régénération du filtre de façon à ce que celui-ci soit bien nettoyé (et les particules brûlées) et donc fonctionnel. Mais cela ne peut se faire que sur un trajet autoroutier où le régime moteur est suffisant. Selon une enquête HLN, il faut voyager au moins une haute à 70 km/h. Mais il est clair qu’un parcours de 50 km à 120 km/h sera plus indiqué encore pour un nettoyage efficace. C’est surtout vrai pour les Diesel à partir de la norme Euro 5a lesquels sont souvent recalés en raison du filtre.

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Certaines voitures à essence sont elles aussi équipées de filtres à particules (car depuis que les moteurs sont à injection directe, ils émettent aussi des particules et des NOx). Cela dit, la présence de ces équipements sur les modèles essence reste rare et les contrôles aussi.

2. Attention aux pneus

On pense toujours à tort qu’il n’y a que la profondeur des rainures des pneus (1,6 mm minimum) qui est contrôlée par les inspecteurs des centres. Mais c’est faux. Ceux-ci font un examen visuel des pneumatiques et si ceux-ci sont usés de manière inégale, il y a de fortes chances que vous soyez recalé. Aucun des bords (intérieur ou extérieur) ne peut être lisse et on ne doit évidemment pas voir le textile qui se cache derrière le caoutchouc. Les agents du contrôle technique ne vérifient pas les pressions, mais celles-ci doivent faire l’objet d’un contrôle périodique, car un pneu dégonflé entraîne une usure inégale qui sera repérée sur les bancs d’inspection tandis qu’il allonge aussi les distances de freinage. Or le freinage est, lui, bel et bien contrôlé.

Avoir des pneus à la bonne pression est aussi très utile pour le test de suspension pour lequel les agents vérifient que celle-ci est suffisamment robuste que pour maintenir un contact suffisant avec la chaussée. Or, un pneu dégonflé empêchera la suspension de bien travailler et donc de démontrer le bon contact qu’elle a avec le bitume.

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3. Ne pas faire de mesure préalable

C’est logique, le test d’émissions polluantes n’est valide que sur le banc du centre d’inspection. Comme le rappelle un de nos confrères de HLN, depuis que de nombreux Diesel ont été refusés à cause des filtres à particules, des garagistes proposent des tests préalables qui ne sont en fait pas utiles, car on ne pourra pas produire les résultats de ce test devant le bureau du contrôle technique. Et un test préalable a d’autant moins de sens que les machines de mesures ne sont pas calibrées de la même manière. Les résultats ne seront donc pas comparables. Ou défendables. De toute manière, le contrôle technique ne donne pas les résultats des tests. Ça passe ou ça casse…

4. Réglez impérativement les phares avant

Un mauvais réglage des phares est souvent un motif de refus par le contrôle technique et donc d’une carte rouge. Ce qui se sait moins, c’est que le réglage des phares ne concerne pas que les anciens modèles à ampoules halogènes. En effet, les phares au xénon, LED et même laser doivent aussi être vérifiés, car ils peuvent jouer de vilains tours. Ces dérèglements interviennent en raison des vibrations de la route et un réglage est nécessaire à échéances. En outre, un petit choc subi dans un parking par exemple peut aussi générer un dérèglement des phares et sans que l’automobiliste s’en soit aperçu. Cela vaut aussi pour les phares qui se règlent automatiquement et dont les capteurs doivent aussi être recalibrés.

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5. Ne pas éteindre son moteur dans la file d’attente

Souvent, on a tendance à éteindre son moteur lorsqu’on patiente dans la file au contrôle technique. Pour les véhicules qui en sont équipés, le stop&start de la voiture s’en charge lui-même. Mais c’est pourtant à déconseiller. Car lorsque le moteur refroidit et qu’il redémarre, la gestion électronique tente par tous les moyens de le faire atteindre sa température idéale de fonctionnement, ce qui entraîne des régimes plus élevés ou un enrichissement du mélange qui entraînera davantage d’émissions polluantes, ce qui peut entraîner un ratage du test. Autant le savoir…

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