Dans un communiqué clair, il est précisé que malgré les efforts pour développer la formule du partage en free floating (les voitures se prennent et se laissent dans une zone d’activité large, à l’échelle d’une ville), la rentabilité devenait de plus en plus improbable, voire impossible.
Dans les faits, la clientèle bruxelloise n’utilise simplement pas assez ce type de services. C’est bien connu, le malheur des uns fait, provisoirement, le bonheur des autres acteurs, dont Poppy, filiale du Groupe D’Ieteren qui triplera sa flotte dans la capitale et tentera de persévérer sur le marché bruxellois du partage de voitures. Cela dit, Poppy n’aurait pas encore atteint, non plus, le seuil de profitabilité.
Pour certains spécialistes de la mobilité, c’est à la fois un échec pour la mobilité au sens large, mais aussi une décision logique. Car partagée ou pas, il y a encore trop de voitures circulant à Bruxelles et donc trop d’embouteillages. Les citadins ou les navetteurs préfèreraient les moyens plus légers, comme les vélos et trottinettes en free floating.
Le coût du service peut également être mis dans la liste des causes. Par rapport à la rentabilité, on rappelle que la flotte de DriveNow met en service des BMW et des Mini car l’idée était d’offrir un service premium, mais ces véhicules nécessitent plus d’investissement (coût, entretiens, réparations).
Un phénomène de partage privé se développerait également de plus en plus dans la capitale. En résumé, des propriétaires d’automobile mettraient leur véhicule en échange sur des groupes et plateformes privées, avec quasiment aucun intermédiaire. Sans oublier le segment du transport de personnes tarifé (Uber), très utilisé.
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Image : DriveNow
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