Plus au sec
Pour le NMax 125, une bulle haute (155 euros) et des protège-mains (70 euros) proposés en accessoires dans le catalogue Yamaha et montés chez l’importateur durant l’entretien des 1.000 kilomètres (eh oui, déjà !) En attendant l’arrivée début 2016 d’un tablier « made in Yamaha », nous avons fait appel à Tucano Urbano via son importateur en Belgique (IPstore). Le couvre-jambes Termoscud (115 euros) et son système anti-flottement breveté (SGAS) nous maintiendra plus au sec (comme pour bébé avec les fameuses couches-culottes !) Le Sym Maxsym 600i, lui, est déjà équipé d’origine d’une bulle haute (réglable sur 2 positions) et dans sa version Executive, de poignées chauffantes, la grande classe ! En piochant dans le catalogue du taïwanais, nous avons en outre trouvé un tablier (99,99 euros) qui a également un système anti-flottement (Dooble8).
Bonus pour NMax
Nous prenons la direction de la capitale et la température avoisine, ce jour-là, les 5 degrés. Aucun de nos deux scooters n’est équipé d’un indicateur de température extérieure. C’est dommage pour la sécurité. L’hiver dernier, cet accessoire qui équipait le Peugeot Django 125 (également en essai hivernal) était un atout indéniable pour l’analyse « en temps réel » des conditions de roulage ! Derrière la grande bulle du NMax, la protection au vent et à la pluie est devenue parfaite. La hauteur est parfaite pour mon gabarit d’un mètre septante. Au choix, je regarde par-dessus pour vérifier le revêtement de la route ou par-dessous pour m’abriter confortablement. Le tableau de bord est composé d’un écran circulaire LCD. Au milieu, l’affichage numérique de la vitesse, au dessus l’heure et en dessous l’affichage (au choix) de l’odomètre, de 2 trips partiels, de la conso instantanée et moyenne + un indicateur d’entretien. à gauche, une jauge à carburant segmentée et à droite un économètre de consommation (L/km) également segmenté. Quelques témoins lumineux (ABS, réserve, clignotants, grand phare) entourent le cadran et, en dessous, les classiques boutons “select” et “reset”. Ne cherchez pas les commandes de warning et d’appel de phare, inexistantes et sans doute inusitées en Indonésie…
Chauffe Maxsym
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Sur le Sym, la protection de la bulle est modulable. Quelques minutes sont cependant nécessaires, il faut démonter un cache (2 vis cruciformes) et 6 boulons pour changer la position du plexi. Pour le moment en position basse, elle offre une protection honorable. Le tableau de bord est composé de plusieurs cadrans à aiguilles qui regroupent pas mal d’informations. Certaines intéressantes comme le voltmètre et la température moteur et d’autres un point moins (comme la date !) La jauge à carburant comporte un témoin de réserve peu lumineux (attention aux distraits). Mention TB par contre pour les témoins d’ouverture de coffre et de frein de parking. Contrairement au 125, les deux leviers de freins sont réglables sur le 600. La commande des poignées chauffantes à gauche est constituée d’un curseur (4 positions) placé à coté du poussoir des warning. Petit bémol car ceux-ci éloignent immanquablement la commande des clignotants du pouce et tout le monde ne s’appelle pas ET. Mais quel confort d’avoir les mimines au chaud, on ne s’en lasse pas! Sur le Yamaha, les protège-mains sont redoutables. Mine de rien, ce petit accessoire est rudement efficace !
Bruxelles l’enfer ?
Nous approchons de Bruxelles et nous ne prenons pas la dérive au contraire de Dick Annegarn ! Nos deux scooters s’en donnent à cœur joie dans la circulation, pas d’artères vers l’enfer et nous rejoignons la Place de Brouckère en toute décontraction. Mobilité, attends-moi j’arrive ! Lorsque nos politiques auront compris ce message (l’espoir fait vivre !), ils faciliteront sans doute enfin la vie des usagers à deux roues ! Avantage ici au 125, plus petit et surtout moins large (740 mm contre 825 mm) que le 600 qui augmente encore un peu son amplitude avec son tablier. L’avant plus lourd du Maxsym et son empattement plus conséquent le bloquent là ou le NMax se faufile comme une petite souris. Au démarrage, nos deux compères ne font qu’une bouchée des « caisseux » et se jouent de tous les pièges urbains. Pour enfoncer définitivement le clou dans l’efficacité de nos deux « petites roues », c’est sans aucune difficulté que nous trouvons facilement un stationnement à côté de la Place des Martyrs pour arpenter la Rue Neuve. Madame aime le shopping et Monsieur les desserts, beau programme en perspective !
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