La Belgique a fait le choix désormais de mesures répressives sur ses routes, notamment avec la multiplication des radars fixes ou tronçons. Et ce n’est pas fini, on attend encore l’arrivée de nouvelles technologies dans les semaines et mois à venir, comme des lidars-tronçons pour les chantiers ou encore le calibrage des caméras ANPR pour traquer l’usage du téléphone portable au volant, mais aussi du non-port de la ceinture de sécurité. Entre autres.
Cela dit, une question se pose toutefois pour ce qui concerne les radars-tronçons. En effet, avec la multiplication des chantiers sur les routes, on peut se demander si la mesure de ces appareils est adaptée en fonction des limites de vitesse intermédiaires, souvent fixées à 50 ou 70 km/h dans les zones de travaux.
Désactivation ?
Interrogée par nos confrères de L’Avenir, la police fédérale donne une explication très claire, expliquant que les réglages de vitesse de ces radars se font toujours manuellement. Ainsi, si le tronçon en question est complètement couvert par un chantier, alors la vitesse maximale de la section sera adaptée en fonction de la vitesse autorisée dans le chantier.
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En revanche, si le chantier ne concerne qu’une partie du tronçon, c’est différent. En effet, un radar-tronçon ne peut fonctionner qu’avec une vitesse constante et mesurable. Or, en cas de ralentissement, cette moyenne n’est plus mesurable et l’installation est alors souvent désactivée par les forces de l’ordre, le temps que les conditions normales de circulation soient rétablies. Dans ces cas précis, la police indique qu’elle reste vigilante et qu’elle utilise alors plus régulièrement des radars fixes (mobiles) dans ces zones.
Et les radars fixes ?
Pour prolonger la réflexion, qu’en est-il des radars fixes qui se trouveraient dans une zone de travaux. Sont-ils recalibrés ? En fait non, car les radars fixes fonctionnent avec ce qu’on appelle un certificat métrologique qui atteste de sa calibration et de son bon fonctionnement pour la zone de vitesse poursuivie. Pour redéfinir la vitesse, il faudrait alors que la police dépose une nouvelle demande d’agrégation de la vitesse, ce qui prendrait trop de temps et coûterait trop d’argent. En revanche, les radars dans ces zones ne sont pas forcément coupés. Ils sont censés flasher moins, mais dans le cas où un chauffard exagèrerait vraiment, il a donc des chances d’être pris. À noter que, dans ces zones, ce sont souvent des lidars calibrés pour les vitesses autorisées dans le chantier sont déposés.
Voilà les automobilistes prévenus, sachant de surcroît qu’il faudra compter avec d’autres technologies d’ici peu. On pense en particulier aux caméras ANPR qui, pilotées par intelligence artificielle, pourraient très certainement trouver de nouveaux débouchés dans les chantiers.
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