Le nouveau gouvernement Arizona a de grandes ambitions. Aussi pour ce qui touche à la sécurité routière et aux infractions commises. L’objectif est de traquer les récidivistes avec une forme de permis à points, mais qui n’en porte pas le nom (pour ne pas choquer ?), l’introduction de la notion d’homicide routier, mais aussi avec l’utilisation des caméras ANPR pour détecter (et verbaliser) l’usage du téléphone portable au volant.
Les caméras ANPR qui attrapent les conducteurs qui utilisent le téléphone en conduisant sont déjà en activité dans d’autres pays, comme aux Pays-Bas. La Belgique – comprenez la Vivaldi – y avait déjà songé, mais avait finalement renoncé pour des questions de respect de la vie privée. Mais tout cela va changer, car l’Arizona va définir un nouveau cadre juridique d’utilisation qui rendra ce dispositif parfaitement légal.

Un changement ?
Cette mise en œuvre s’explique par le fait que l’usage du téléphone portable au volant est de plus en plus répandu et qu’il provoque par la distraction qu’il engendre de plus en plus d’accidents graves.
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Mais comment fonctionne cette nouvelle technologie qui va scanner nos faits et gestes derrière le volant ? VIAS a une réponse à cette question puisque l’organisme avait testé ce dispositif il y a quatre ans et de manière très concluante d’ailleurs. Concrètement, ce n’est pas qu’un seul cliché du véhicule qui passe qui est pris, mais quatre. Il y a une image d’ensemble où on peut lire la plaque d’immatriculation, un cliché plus proche, un de profil et encore un autre, couleur celui-là, de l’ensemble.

Le tout est naturellement piloté par intelligence artificielle qui se focalise plutôt sur un cliché pris 10 à 20 m avant le passage du véhicule et un autre où les occupants sont pris de profil, de façon à détecter l’usage ou non d’un appareil électronique prohibé.

Il faut noter que le dispositif fonctionne sur la technologie infrarouge, ce qui lui permet d’être opérationnel de jour comme de nuit, mais aussi quelles que soient les conditions météorologiques. Aucune chance d’y échapper donc, d’autant qu’il n’est pas impossible que l’intelligence artificielle fasse aussi de la reconnaissance faciale. Dans cette optique, tout conducteur qui a emprunté une voiture à un ami ou à un proche pourrait aussi être identifié, sans que le propriétaire doive dénoncer le conducteur. À voir comment le cadre légal sera défini.
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