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Les radars-tronçons bientôt aussi utilisés sur les chantiers

Les radars-tronçons tapissent déjà une bonne partie du réseau routier belge, ce qui oblige les automobilistes à lever le pied. Dès 2024, on apprend que ceux-ci seront aussi utilisés sur les chantiers autoroutiers du sud du pays. Explications.

David Leclercq David Leclercq | Publié le 31 août 2023 | Temps de lecture : 4 min

Depuis plusieurs mois, les automobilistes ont du s’adapter à la présence de radars-tronçons sur les routes du Royaume. Ceux-ci sont de plus en plus nombreux, car leur efficacité semble prouvée, du moins lorsqu’on emprunte le tronçon en question dans son intégralité.

Si les radars-tronçons obligent à respecter la vitesse sur les autoroutes, ce n’est pas le cas dans les zones de travaux qui sont encore le plus souvent surveillées par des Lidars et après lequel les automobilistes ont une fâcheuse tendance à réaccélérer.

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Or, le respect des limitations dans les zones de travaux est plus qu’aléatoire comme le rapportait une récente étude de la Fondation Vinci. Selon les données récoltées : 7 automobilistes sur 10 ne ralentiraient pas dans les zones de travaux. Or, selon VIAS, 30% des accidents les plus graves se produisent dans les chantiers.

Bientôt des radars-tronçons

Actuellement, les longs chantiers se multiplient sur nos autoroutes. Ils sont parfois longs de plus de 10 km, ce qui augmente les risques d’une vitesse inappropriée. Et les lidars ne suffisent évidemment pas à faire respecter la vitesse limite (souvent 70 km/h) sur ces longues distances.

Concrètement, il ne s’agirait pas de mettre en place les coûteux dispositifs actuels, mais de simplement déposer deux Lidars, un à l’entrée de la zone de travaux et l’autre à la sortie. Les deux machines communiqueraient entre elles, de sorte que l’automobiliste qui a roulé trop rapidement soit verbalisé.

Une vieille idée

Selon Sud Presse qui a mené l’enquête, l’idée de ces Lidars communicants n’est pas neuve et elle aurait simplement été retardée en raison de la guerre en Ukraine et des pénuries de puces qui ont touché tous les secteurs. Mais la technologie existe et elle serait mature si on en croit le cabinet de la ministre.

De ce fait, les autorités ont demandé une homologation pour ces machines et celle-ci est en cours de réalisation. Après la phase de test, il est attendu que les « Lidars-tronçons-mobiles » puissent être opérationnels dès le premier semestre de 2024, soit dans moins d’un an. Et il faut noter que ces radars seront aussi dotés de la gestion de vitesse dynamique, ce qui signifie qu’ils ne doivent pas être reprogrammés systématiquement et que si la vitesse limite dudit chantier change pour un ou plusieurs jours, ceux-ci adaptent automatiquement leurs tolérances.

De même, les radars peuvent eux-mêmes aussi modifier automatiquement la vitesse limite du chantier, par exemple lorsqu’un véhicule très lent d’y engage (et passer par exemple d’une vitesse de 70 à 50 km/h). La traque continue…

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