Souvenez-vous, c’était il y a à peine plus de 5 ans : le mercredi 18 mars 2020, à midi, la Belgique entrait en confinement. Les Belges se sont brutalement retrouvés chez eux avec du temps… Dans un premier temps, ce fut la stupeur, la peur de l’inconnu, la crainte d’un monde complètement chamboulé. Xavier Molenaar, à la tête d’Oldtimerfarm, nous raconte : « lors du premier confinement, effectivement, le téléphone semblait comme débranché. Plus aucun appel, même pour un renseignement. Il y avait de quoi être inquiet ! ».
Le calme… avant la tempête !
En effet, lorsqu’un semblant de vie social fut à nouveau autorisé, le Belge se mit à faire des projets, de nombreux projets. On se souvient de la ruée vers les maisons à la campagne, surtout celles dotées d’un grand jardin, histoire de pouvoir respirer… Et pourquoi pas, d’un joli garage, histoire de pouvoir bricoler… avant de voyager ! « Ce fut alors un tout autre monde, on m’appelait sans cesse, le marché était revitalisé », nous glisse Xavier. Le Belge a hâte de sortir sa belle, attend les premiers rassemblements et les premiers rallyes avec impatience, il bichonne son bijou. Les activités reprennent et à l’instar de l’immobilier qui a profité d’une véritable tornade dans le dos, le monde de l’automobile de collection connaît une seconde jeunesse.

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Cinq ans plus tard, le soufflé est quelque peu retombé
La cote des voitures anciennes, principalement celles qui ont vu le jour durant les Trente Glorieuses, retombe. Le marché est nettement plus compliqué pour ces dernières, avec une abondance de l’offre et une demande très réduite. Le monde est aujourd’hui complètement différent, avec de nombreux propriétaires qui se trouvent trop vieux pour leur sautillante machine et des acquéreurs très attentistes, craintifs face à la guerre.
Les voitures classiques trop chères ?
Connaitrions-nous un retour de flamme ? Les voitures étaient-elles trop chères durant la Covid ? « Pas vraiment », nuance Xavier. « Il ne faut pas oublier que ces dernières années, le prix de la main d’œuvre est devenu nettement plus cher. Faire une belle voiture par un atelier spécialisé coûte nettement plus d’argent qu’avant la pandémie. Il est donc logique, d’une certaine manière, que cela se répercute dans le prix. Partant d’une épave, un propriétaire doit aujourd’hui dépenser une véritable fortune pour obtenir une voiture en état concours ! »
Ouvert à la négociation
Cela ne veut toutefois pas dire que le marché de l’automobile ancienne est figé. « Aujourd’hui, pour les voitures des années 50 et 60, nous sommes dans un marché d’acheteurs. L’acquéreur potentiel dispose donc de gros atouts dans sa manche pour négocier les prix. D’ailleurs, en ce qui concerne les voitures qui ne se vendent pas chez nous, la plupart des vendeurs sont d’accord de baisser le prix. Il y a toujours de l’intérêt et un marché pour tout type de véhicule ! » A l’inverse, les youngtimers, soit les voitures qui ont entre 15 et 30 ans, profitent toujours d’un fort engouement et notamment celles qui profitent d’un badge prestigieux !
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