Elles n’ont bien sûr projeté aucun attentat. Leurs crimes ? Avoir réclamé le droit de prendre une voiture pour se déplacer et avoir fait état de leurs revendications sur les réseaux sociaux ! Quand on sait que cette interdiction faite aux femmes de conduire n'est contenue dans aucun texte islamique, on se dit que ce passage devant pareil tribunal est scandaleux. En vérité, là-bas, les religieux musulmans ultraconservateurs estiment surtout que la conduite des femmes risque de propager le « libertinage » au pays. Gloups…
Aujourd’hui, ces deux femmes sont en prison. L’organisme Human Rights Watch a bien sûr exigé – sans succès – leur libération et attend aujourd’hui le verdict de cette affaire. Celui-ci est bien sûr redouté ; l’Arabie Saoudite risquant de faire un exemple.
Human Rights Watch s’inquiète pour ces deux activistes certes, mais surtout pour Loujain al-Hathloul. En effet, elle est considérée comme une récidiviste. Le 26 octobre, elle a participé à la campagne « Conduire est un choix ». Cette campagne appelait alors les Saoudiennes à sortir massivement au volant de leur voiture pour interpeller les autorités. A ce jour, si personne ne sait quand le verdict sera prononcé, une chose est sûre : il risque de faire grand bruit et de mécontenter tous ceux qui suivaient de près les deux femmes sur les réseaux sociaux.
Et vous, seriez-vous prêt(e) à dénoncer pareille interdiction ?
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