Edito : Ce que le coronavirus va changer dans nos habitudes de conducteur

Pendant près de 2 mois, tout le pays a ressemblé à une sorte de “dimanche sans voiture”. Et c’est vrai, ça faisait du bien. Aujourd’hui, la population reprend peu à peu, prudemment, le chemin du boulot, et les routes se remplissent donc à nouveau, sans toutefois atteindre le niveau d’encombrement d’avant la crise…

Publié le 2 juin 2020
Temps de lecture : 3 min

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Dans les grandes villes, le trafic est toujours relativement fluide aux heures de pointe, excepté dans certains points névralgiques où de très importants travaux sont en cours. Mais pas que… Car profitant de cette accalmie des problèmes de mobilité, et en utilisant l’argument de la situation générée par le coronavirus, certains politiques ont avancé leurs pions.

L’exemple le plus frappant est le passage à 20 km/h de tout le centre de Bruxelles. Argument : en ce temps de distanciation sociale, il faut permettre aux piétons de s’éloigner les uns des autres en marchant sur la chaussée. Admettons. Le problème est que la règle fait preuve d’une rigidité idiote, puisque même les services d’urgences en situation d’intervention (police, pompiers, ambulance, gyrophares allumés et sirènes hurlantes) N’ONT PAS LE DROIT DE DÉPASSER CES 20 À L’HEURE ! Absurde ! Vous avez peut-être lu ci et là l’indignation d’un pompier qui ne mâchait pas ses mots : “Nous avons l’air con !” Mesure provisoire ? Pas si sûr… On imagine bien les décideurs écologistes, à qui l’on doit cette mesure, affirmer dans quelques mois que ça marche du tonnerre et qu’on va laisser les choses telles quelles. Et pourtant, tout cela est contre-productif sur le plan environnemental, car en roulant à 20 km/h, les voitures et les camions sont très loin de leur zone de confort en matière d’émission de gaz d’échappement. “Alors roulez électriques !” Répondront-ils. “Alors installez des bornes !”, a-t-on envie de répliquer.

Parlons aussi du RMG (Resilience Management Group), un groupe d’académiques, de militants et “d’entrepreneurs de transition” mis en place pour imaginer le “monde d’après”. Vous ne serez pas étonnés d’apprendre que parmi leurs propositions, une série concerne l’automobile, et les diabolisent, évidemment. De la suppression de la voiture de société (ce vieux serpent de mer) à celle des véhicules anciens, tout y passe. Et que tout ce petit monde se déplace à pied, en bus ou à vélo. “Y a qu’à”.

Les exemples sont nombreux, et tout cela va à l’encontre de ce qui fut pourtant dit lors du lancement de la phase 1A du déconfinement : “Privilégiez les déplacements en voiture”, car c’est la meilleure façon de ne pas être en contact avec le virus, ou de le propager.

Clairement, nous appelons tous de nos vœux ce monde d’après, plus juste, plus vivable et plus sain. Mais recommander les déplacements en voiture tout en les décourageants, alors que les alternatives crédibles sont toujours absentes, c’est stupide. Donc pour nous, en attendant autre chose, et en attendant un vaccin qui nous empêchera d’être contaminés dans un train ou un bus bondé, ce sera la voiture.

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