Le camping sur terrain public
L’article D 249/1 du code du tourisme[1] est clair, la pratique du camping est interdite :
sur les voies publiques, à l’exception des aires d’accueil pour motor-homes ;
dans un rayon de cent mètres des points d’eau captée pour la consommation humaine ;
dans un site classé par les autorités compétentes.
Il est également important de s’assurer si le règlement communal de police de la commune concernée prévoit des règles supplémentaires. En général, le camping sur domaine public est interdit saut aux endroits expressément autorisés.
L’article D 249/1 du code du tourisme prévoit que la pratique du camping occasionnel en dehors des voies publiques peut être autorisée à titre précaire au moyen de tentes, de caravanes routières et de motor-homes moyennant un accord préalable et écrit du bourgmestre à l’occasion de manifestations sportives, culturelles ou sociales ponctuelles, organisées par des associations légalement constituées.
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En forêt, l’article 19 du code forestier[2] prévoit que la résidence temporaire (et donc le camping) est interdite, sauf dans les aires spécialement délimitées par le Département de la nature et des forêts.
Cela a été concrétisé en de nombreux endroits, par exemple dans le cadre de la grande traversée de la forêt du pays de Chimay[3] ou de l’itinéraire de randonnée entre Lesse et Lomme[4]. Il conviendra néanmoins d’être attentif au fait que ces aires de bivouac sont soumises à des règles strictes et qu’il y est par exemple interdit de camper deux nuits de suite.
Le camping sur terrain privé
Sur votre propriété privée vous pouvez occasionnellement planter votre tente pour pratiquer le camping dans le cadre familial sans demander d’autorisation.
Par contre, si vous campez fréquemment sur votre terrain ou si vous accueillez des randonneurs de passage régulièrement, il sera nécessaire d’obtenir un permis d’urbanisme.
Si votre terrain est utilisé d’une manière habituelle ou occasionnelle pour la pratique du camping-caravaning par plus de 10 personnes en même temps ou occupé par plus de 3 abris tels que tente, caravane routière, caravane de type résidentiel sans étage, motor-home ou tout autre abri analogue, vous devrez obtenir un permis de caravanage conformément au décret du 4 mars 1991 relatif aux conditions d’exploitation des terrains de caravanage[5].
Ce permis ne sera pas requis si pendant 60 jours par an au maximum, le terrain est affecté à la pratique du camping par des groupes membres d’une organisation de jeunesse reconnue par la Communauté française, la Communauté flamande ou la Communauté germanophone ou encore par l’autorité compétente de tout Etat membre de l’Union européenne.
Si vous souhaitez utiliser la dénomination officielle de camping touristique ou de camping à la ferme, vous devrez en demander l’autorisation au commissariat général au tourisme selon la procédure fixée au articles D 202 et suivants du code du tourisme. L’obtention de l’autorisation est subordonnée au respect d’un grand nombre de critères de qualité. Dans ce cas, vous n’aurez pas l’obligation d’obtenir en plus un permis de caravanage.
L’obtention d’un permis de caravanage ou d’une autorisation du commissariat général au tourisme dispense de l’obligation d’obtenir un permis d’urbanisme.
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