“Il s’agit de l’espace que l’on doit toujours dégager, y compris à l’avance, pour aider les services de secours à progresser rapidement malgré les bouchons”, explique-t-on chez Touring. “Il faudra peut-être un certain temps avant que les conducteurs s’habituent à cette mesure.”
C’est la raison pour laquelle les pouvoirs publics doivent informer et sensibiliser les usagers. Il est également possible qu’en certains endroits, la route soit trop étroite pour dégager assez de place.”
Jusqu’à présent, lorsqu’un véhicule d’intervention s’approchait avec sirène et gyrophares, les automobilistes devaient se livrer à toutes sortes de manœuvres pour libérer un passage. Cela partait dans tous les sens, en générant souvent des situations encore plus délicates.
“Le Code de la route n’est pas très précis. Il se contente de stipuler que l’on doit ouvrir le passage dès que l’on entend les sirènes. Comment ? Le texte ne le détaille pas. Cela explique pourquoi les services de secours utilisent souvent la bande d’arrêt d’urgence. Mais là aussi, il peut y avoir des obstacles. Et toutes les routes n’ont pas une bande d’arrêt d’urgence.”
Les règles ont maintenant changé. En toutes circonstances, même si aucun véhicule de secours ne s’annonce, les usagers seront tenus de dégager un espace suffisant dès les premiers signes d’encombrement. Autrement dit, les conducteurs se trouvant sur la bande de gauche devront serrer à gauche et les autres serrer à droite.
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