Ces dernières semaines, l’humidité combinée au froid est très prégnante sur notre territoire et ces conditions entraînent la formation d’épais brouillards qui ne se dissipent pas nécessairement en journée, ce qui complique la circulation des véhicules. Cette stagnation est due à l’absence de vent. Les cellules de surveillance météorologiques ont ainsi lancé plusieurs alertes, allant de jaune à orange.
Selon les chiffres récoltés par HLN, le brouillard n’entraîne toutefois pas beaucoup d’accidents puisque, selon VIAS, seulement 0,3% des accidents ont eu lieu par temps de brouillard, soit seulement 116 accidents sur un total de 36.855. Pas impactant ? Pas sûr, car il apparaît que la gravité des accidents est plus importante que par temps clair ou de pluie, ce qui confirme la dangerosité de ce type de météo.
Que dit le Code ?
Le Code de la route édicte quelques règles à suivre en cas de temps de brouillard. L’article 10.1 notamment indique que le conducteur doit adapter sa vitesse et donc sa conduite aux conditions météorologiques. Et que, bien entendu, les conducteurs doivent aussi être en mesure de s'arrêter pour franchir un obstacle en toutes circonstances. Ceci s’applique donc évidemment aussi dans ces conditions particulières.
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Le danger en cas de brouillard, c’est que les perceptions sont totalement faussées. Et un conducteur évalue vite mal une distance. Selon HLN qui a interrogé VIAS, une distance de 9 mètres peut facilement – et erronément – être évaluée à 20 mètres. C’est ce qui est communément appelé « l'effet de vide » qui se produit dans un brouillard épais. Et c’est ce qui explique que, pour l’automobiliste, ça peut être bien trop tard...
De fortes amendes aussi
C’est là qu’intervient évidemment l’usage des phares antibrouillard. Celui-ci est nécessaire lorsque la visibilité descend sous les 100 m alors que pour les feux de croisement, la distance à observer est de 200 m. N’oublions pas d’ailleurs que l’usage des antibrouillards n’est pas que prescrit par temps de brouillard. En effet, ils doivent aussi être activés en cas de fortes chutes de neige ou de pluie qui réduisent la visibilité à moins de 100 m.
L’automobiliste qui ne l’allume pas dans ces conditions risque une amende de 116 euros (infraction du second degré) et hors frais administratifs. Et les automobilistes qui n’observeraient pas des distances de sécurité suffisantes dans ces conditions risquent, eux, une amende de 58 euros, toujours hors frais. Les plus imprudents risquent donc une sanction combinée de 174 euros hors frais. Attention donc !
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