Où se trouvent les radars-tronçons en Europe ?

Le radar, qu’il soit fixe ou mobile, c’est démodé. Place désormais aux radars-tronçons, ces dispositifs qui contrôlent la vitesse non plus à un point fixe sur le trajet, mais sur une distance de plusieurs kilomètres.

Le principe est simple : des portiques scannent les plaques d’immatriculation à plusieurs endroits et ils dressent une vitesse moyenne tout au long du parcours. Résultat : plus moyen d’échapper à l’amende lorsque la vitesse est trop élevée.

Ce dispositif est redoutablement efficace, car on ne peut pas l’éluder. Les conducteurs se voient du coup contraints de respecter scrupuleusement la vitesse limite, et ce tout au long du tronçon. Et il peut être long : sur l’E42 ou sur l’E40 par exemple, il peut faire près de 20 km ! Vu la longueur, les automobilistes n’ont donc pas d’autre choix que de respecter la limitation sous peine de passer à la caisse.

Pas que la vitesse

Les radars-tronçons sont donc très efficaces, même s’il faut aussi reconnaître qu’ils présentent une petite marge de tolérance, comme c’est le cas pour tous les radars. Cela dit, alors qu’elle est de 6% environ pour un radar fixe, elle serait ici entre 3 et 10% selon les autorités.

Bon à savoir : les portiques des radars-tronçons sont nettement plus polyvalents que leurs homologues fixes. En effet, ils sont tout à fait capables de différencier le gabarit du véhicule – ce qui signifie donc qu’ils s’adaptent aux limitations de vitesse de chaque véhicule, comme celle des camions par exemple –, ils peuvent en outre être synchronisés avec l’affichage routier, mais aussi adaptés en fonction des conditions.

Par exemple, en cas de smog, les opérateurs sont tout à fait capables de reprogrammer leur action et de réduire leur tolérance à 90 km/h au lieu de 120 km/h sur autoroute. Mieux vaut le savoir…

Pas qu’en Belgique

Parce que le dispositif est particulièrement contraignant pour les automobilistes, mieux vaut savoir reconnaître ces zones de radars-tronçons. Oui, mais voilà : de moins en moins de zones de contrôle sont identifiables, car elles ne sont plus nécessairement signalées par un panneau. C’est notamment le cas en Flandre.

La Belgique n’est toutefois pas la seule à exploiter le filon des radars-tronçons. En effet, en France, le pays du radar automatique par excellence, ainsi que d’autres pays européens ont largement adopté ces dispositifs de contrôle !

Il n’y a donc pas moyen d’y échapper, d’autant plus que les pays européens disposent désormais d’accords pour traquer les fraudeurs et récupérer l’argent des amendes dressées sur chaque sol national.

Le tableau ci-dessous reprend les principaux pays européens où les radars-tronçons sont en activité ainsi que les éventuelles cartes de leur implantation. Notons enfin que certains pays sont très stricts sur certains outils.

La Suisse ou l’Autriche, par exemple, interdisent purement et simplement des outils comme le Coyote. Et ce n’est pas la peine de se rabattre sur Waze, car le service est aussi indisponible.

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