Né en 1994 en Nouvelle-Zélande, Mitch Evans s’est immergé très tôt dans le bain de la compétition automobile. Après des débuts en karting, il accède à la monoplace à l’âge de 13 ans seulement et effectue deux saisons dans un championnat local. Evans continue ensuite sa carrière en Australie avant de débuter en Europe, en GP3 Series où il est chaperonné par Mark Weber. Entre 2013 et 2016, il évolue en GP2 tout en participant aux 24 Heures du Mans en 2015 et à une manche de l’European Le Mans Series l’année suivante. En 2016, il est repéré par le team Panasonic Jaguar Racing évoluant dans le championnat de Formule E, l’équivalent électrique de la Formule 1. Second du classement général cette année, Mitch Evans a toutes ses chances de remporter le championnat…s’il reprend après la crise du Covid-19. Nous avons eu l’occasion de le contacter et de lui poser quelques questions sur son confinement.
Mitch Evans, comment vous occupez-vous pendant le confinement ?
J’ai choisi de ne pas rentrer chez moi, en Nouvelle-Zélande et de vivre le confinement à Monaco. Pour moi qui ai l’habitude de voyager en permanence et de ne pas rester longtemps au même endroit, la vie est très différente ! Je fais du sport pour rester en forme et je me fais à manger, ce qui ne m’arrive pas souvent ! Je vous avoue que mon appartement est très petit et qu’il me tarde de pouvoir reprendre l’avion et le cours de ma vie d’avant confinement !
Quelles sont les conséquences de cet arrêt forcé sur votre saison ?
Le championnat a été suspendu et nous devrons attendre une ou deux semaines pour avoir des informations précises sur la reprise (ou non). Pour l’instant, tout change tellement vite qu’il est impossible de prédire ce qu’il va se passer. Les courses vont-elles reprendre ? Avec ou sans public ? Je n’en ai encore aucune idée. C’est frustrant car j’étais 2e au championnat, la voiture marchait très bien et nous étions extrêmement compétitifs. Quoi qu’il en soit, Jaguar travaille à fond sur le développement des voitures et nous sommes prêt à en découdre si la saison reprend.
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Comment voyez-vous le futur de la Formule E ?
Depuis l’introduction des voitures de la seconde génération, le championnat est très compétitif, ce qui est intéressant pour les teams comme pour le public. Il se pourrait que nous connaissions des évolutions au niveau des mécaniques (toutes les voitures sont identiques sur ce point, NDLR) et de la carrosserie, mais rien n’est confirmé à l’heure actuelle. Les appréhensions du public (absence de bruit, etc.) ont été gommées et la Formule E a démontré qu’elle avait bien sa place au sein des différentes disciplines de la FIA.
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