En premier lieu, il est impératif d’adopter une conduite souple, exempte d’accélérations inutiles et de freinages de dernière minute, ce qui, reconnaissons-le, n’est pas toujours facile lorsque l’on est stressé ou de mauvais poil. Sur la plupart de nos trajets, le gain de temps obtenu par une conduite “sportive” est nul ou négligeable.
Dans le même ordre d’idée, il est très utile de mettre à profit le freinage régénératif qui permet, en phase de décélération, de récupérer l’énergie cinétique et de la transformer en électricité destinée au pack de batteries. Il est ainsi possible de prolonger l’autonomie jusqu’à 20%. Troisième piste à suivre: activer le mode “éco” qui limite la puissance moteur. C’est très utile pour les déplacements quotidiens. Le mode “éco” va souvent de pair avec d’autres mesures “anti-gaspi” comme, par exemple, la désactivation totale ou partielle de la climatisation. Une quatrième mesure particulièrement bénéfique consiste à limiter sa vitesse sur autoroute. À partir de 90-100 km/h, la consommation d’électricité augmente sensiblement. Rouler à 110 km/h de croisière plutôt que 120 occasionne une perte de temps infime et se traduit par une autonomie bien meilleure. Cinquième et dernier conseil, pensez à vos pneus. Vérifiez-en la pression en n’hésitant pas à surgonfler légèrement (0,2 bar) pour réduire la résistance au roulement. Au moment de renouveler vos pneus usés, enfin, pensez à choisir des enveloppes conçues spécialement pour les VE, qui concilient adhérence correcte et faible résistance au roulement.
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