Ancêtres

Bien assurer son ancêtre : tout savoir

Rouler avec un ancêtre suppose aussi de l’assurer. Cela dit, plusieurs formules existent compte tenu du statut spécifique de ce genre d’automobile. Voici ce qu’il faut savoir pour faire le meilleur choix.

David Leclercq David Leclercq | Publié le 4 déc. 2020 | Temps de lecture : 5 min

Ça y est, vous avez réalisé votre rêve : acheter un oldtimer pour profiter de balades familiales et des rassemblements de passionnés. Oui, mais voilà, avant de profiter pleinement de votre investissement, il faut aussi bien l’assurer. Il faut dès lors bien faire la distinction entre assurance automobile classique et spécifique pour les oldtimers ou ancêtres. Notez que cette distinction vaut aussi pour les scooters ou motos anciennes, de même que pour les camions. Ces voitures sont désignées par des plaques d’immatriculation spécifiques qui commencent par « O » comme « oldtimer », bien entendu.

Ancêtre ou pas ?

Il faudra encore attendre quelques années avant que la législation européenne lisse les règles. Pour l’heure, la Flandre reconnaît les oldtimers à partir de 28 ans. Ce sera 29 en 2021 et 30 en 2022 pour s’aligner justement sur les nouvelles règles européennes. Bruxelles et la Wallonie n’ont pas souhaité opter pour une période de transition et l’âge d’un oldtimer est donc déjà fixé à 30 ans dans ces régions de notre pays. 

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Les avantages d’une assurance pour ancêtres

Une assurance dite « oldtimer » est une assurance avantageuse. Tout simplement parce que l’on considère qu’il y a moins de risques. Pourquoi ? Parce que vous allez parcourir nettement moins de kilomètres avec cette voiture tandis qu’il est très probable que vous y fassiez aussi plus attention dans l’absolu. En outre, certains paramètres ne sont pas pris en compte comme l’âge du conducteur ni les années sans accident. Même le système de bonus-malus n’existe pas pour les ancêtres. Ou alors très rarement.

Responsabilité civile ou couverture totale ?

Bien entendu, le prix de base consiste en une assurance responsabilité civile obligatoire. En clair : on remboursera le tiers si vous occasionnez des dégâts. En revanche, obtenir une couverture totale ou assurance « omnium » est une chose nettement plus délicate. Car il faudra alors évaluer la rareté de votre bien et adapter la prime en conséquence. Au plus la rareté sera importante, au plus élevée sera la prime. Logique !

Limitations

Attention, lorsque votre voiture est immatriculée en plaque « O », vous ne pouvez pas faire tout ce que vous voulez avec votre automobile. En effet, si la législation est plus avantageuse en termes de taxation ou de contrainte pour le contrôle technique, vous devez prouver que vous utilisez votre oldtimer pour votre temps libre et que vous ne l’utilisez pas pour des raisons professionnelles ou commerciales ni pour votre trajet domicile-travail. Si tel est le cas, alors, il faut opter pour une assurance responsabilité classique, certes plus chère, mais moins contraignante sur le plan de l’utilisation.

Enfin, on parle souvent aussi de « youngtimer ». Ce terme n’est pas utilisé par le gouvernement, mais seulement et uniquement par les assureurs. Principalement, cela concerne les véhicules âgés de 15 à 25 ans (après leur première inscription). Elles sont déjà anciennes, mais pas encore assez pour pouvoir souscrire une assurance pour oldtimer. Là aussi, il existe des formules préférentielles en fonction de la finalité d’utilisation.

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