Récemment, le footballeur Sofian Kiyine (OHL) a eu un accident spectaculaire du côté de Flémalle (Liège). L’homme est arrivé à vive allure dans un rond-point au volant de sa Mercedes. Il n’a pas freiné et a percuté une bordure située sur le giratoire. Résultat : sa Mercedes a littéralement décollé avant de traverser le mur du hall omnisport du coin, laissant un trou béant dans le bâtiment. Surréaliste.
Il est rapidement apparu que c’était la vitesse largement excessive qui était à l’origine de ce sinistre qui n’a – c’est un miracle – fait aucune victime. Le joueur roulait en effet à 125 km/h au lieu des 90 km/h imposés. Une enquête a naturellement été ouverte et le club de foot a immédiatement décidé de suspendre son joueur pour une durée indéterminée.
Des accidents à répétition
Les joueurs de football professionnels sont malheureusement des habitués de ce genre d’accident. Baignés par les gros revenus et les grosses cylindrées, les joueurs de la Pro League dépassent souvent les limites. Certains ont aussi été sanctionnés pour conduite avec GSM au volant, sous influence, conduite sans permis et, naturellement, excès de vitesse. Selon VIAS, les joueurs de foot incriminés sont nombreux : Jonathan Legear, Radja Nainggolan, Loïc Lapoussin, François Sterchele, Ilombe Mboyo ou Kylian Hazard pour ne citer que ceux-là.
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Et les exploits sont à la hauteur de leur renommée : 240 km/h pour Kylian Hazard (23 ans) au volant d’une Audi S3, 105 km/h pour Yassine El Ghanassy en agglomération au volant d’une Porsche 911 ou encore 158 km/h pour Dodi Lukebakio (autoroute) alors qu’il n’avait son permis que depuis… 3 semaines ! Il y a aussi des souvenirs plus marquants, comme celui laissé par François Sterchele décédé en 2008 au volant de sa Porsche Cayman S après avoir a percuté un arbre sur la route du retour d’une soirée.
Une formation obligatoire ?
Fatigué du comportement des joueurs, VIAS a donc décidé de contacter la Pro League afin que les clubs imposent à ceux-ci des cours de maîtrise automobile. Pour VIAS, il est nécessaire de les responsabiliser. L’institut a d’ailleurs la très nette impression que ces jeunes joueurs sous-estiment les accidents ou les infractions.
Il ne s’agit évidemment pas d’interdire la conduite de voitures puissantes, mais de donner aux joueurs des cours de maîtrise automobile. Espérons toutefois que cette initiative n’ait pas l’effet inverse et qu’après les cours, les joueurs ne se sentent pas tout puissants sur la route, justement parce qu’ils auraient appris à dompter les fauves…
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