ESSAI Land Rover Defender 90 : Bien joué !

Remplacer une icône est un exercice périlleux. Land Rover a donc longuement réfléchi avant de se jeter à l’eau. Ou plutôt dans la boue…

Publié le 25 novembre 2020

Temps de lecture : 2 min

Partagez

Après la version longue 110 (5,02m), arrive aujourd’hui la version courte, le Defender 90 (4,58m). La boîte auto 8 rapports est de série sur toutes les versions, mais on a le choix entre un 4 cylindres 2 litres essence (300ch), un 6 cylindres 3 litres (400ch), et un moteur à contre-courant de la tendance actuelle qui va comme un gant à ce nouveau Defender : un 6 cylindres diesel bi-turbo 3 litres décliné en 200, 250 et 300 chevaux. Pour info, ce dernier remplacera également les TDV6 et TDV8 sous le capot des Range Rover et Range Rover Sport.

Même si le look est resté relativement fidèle à la tradition, tout a changé, ou presque. L’ancien était fatiguant à conduire, bruyant, peu ergonomique, doté d’un confort très sommaire. Désormais, c’est un autre monde. On reste certes haut perché au volant, mais les bruits de vent, du moteur ou des pneus sur le sol ne couvrent plus les conversations. C’était là le véritable challenge des ingénieurs : obtenir ces qualités routières sans rien compromettre des aptitudes en tout-terrain. Et force est de reconnaître que le pari est réussi. Nous l’avons vérifié en affrontant la boue qui entoure le château d’Eastnor, où la suspension pneumatique optionnelle, offrant jusqu’à 7 cm de garde au sol supplémentaire était particulièrement bienvenue. Et comme les connaisseurs s’y attendent, le Defender 90 se montre partout plus agile que le 110, grâce à son empattement court.

Lire aussi : ESSAI Land Rover Defender 130 : la légende en version extra longue

Conclusion

En fait, on ne remplace pas une légende. Mais on peut lui succéder. Le nouveau Defender 90 le fait très bien, grâce à des aptitudes largement améliorées en off-road, et encore plus sur la route.