La guerre pour la voiture électrique est désormais ouverte entre tous les constructeurs. Dans cette bataille, les Chinois ont pris une avance considérable. Au point de menacer l’industrie européenne qui pourrait payer le prix fort de son retard. Selon une étude, ce pourrait se chiffrer à 24 milliards d’euros par an !
Économie
On pense souvent qu’acheter une voiture chez un concessionnaire se fait dans la confiance mutuelle. Mais ce n’est pas toujours le cas, comme le démontre l’organisme Car-Pass qui a découvert une fraude au compteur kilométrique d’un genre nouveau et (presque) indétectable.
Porsche a prévu d’augmenter considérablement le prix de ses véhicules à la fois pour couvrir ses coûts de production plus élevés, mais aussi pour se positionner plus haut sur le marché et tenter de devancer un prestigieux concurrent.
Les ventes de voitures neuves continuent d’afficher une tendance à la hausse, ce qui est une bonne indication de la reprise du marché automobile, de moins en moins confronté à des problèmes d’approvisionnement.
La guerre pour la voiture électrique provoquera-t-elle la disparition de nombreux constructeurs. C’est ce que pense un CEO chinois. Pour lui, seuls 10 constructeurs survivront à la bataille que se livrent les manufacturiers pour cette transition.
Longtemps raillés, les constructeurs chinois affichent des niveaux de rentabilité hors du commun. BYD par exemple a vu son bénéfice multiplié par cinq au premier trimestre 2023 et ce en dépit de gros investissement destinés à poursuivre sa croissance.
Carlos Tavares, PDG de Stellantis, l’avait laissé entendre : la transition vers la voiture électrique allait avait un coût social non négligeable chez les industriels. En effet, Stellantis vient d’annoncer la suppression de (premiers) 33.000 postes. Le début d’une hécatombe ?
Depuis le début de l’année, la croissance du marché automobile européen se poursuit. En mars 2023, il s’est vendu près de 30% de voitures en plus qu’au cours de la même période de l’année précédente. Si les voitures électriques se vendent de mieux en mieux, les modèles à essence restent toutefois les plus populaires auprès des automobilistes.
Alors que l’Europe essaie de s’organiser pour produire ses propres batteries, les Chinois prévoient déjà de construire plusieurs gigafactories sur notre sol. C’est le cas d’entreprise SVolt (Great Wall) qui a prévu d’implanter 5 usines de production pour un objectif colossal de 50 gigawattheures de batteries produites par an d’ici 2030. Les Européens sont-ils encore à bord ?
Tout porte à croire que le véhicule électrique ne pourra s’imposer que si ses prix se démocratisent. Une réalité dont les constructeurs ont parfaitement conscience. Car désormais, le Graal, c’est de pouvoir proposer une voiture à batterie à moins de 25.000 euros. Reste à savoir quand ?
Selon le journal allemand Der Spiegel, un actionnaire du groupe Volkswagen aurait récemment proposé à Vladimir Poutine de construire et de rebadger des Skoda en Russie pour relancer la marque Volga. Interrogé, le groupe dément…
Le marché belge de l’automobile semble reprendre tranquillement du poil de la bête. Au cours du mois de mars dernier, 51 754 voitures neuves ont été immatriculées, soit une hausse de 39,9 % par rapport à mars 2022. BMW reste le leader incontesté du marché.
Depuis la guerre en Ukraine, tous (ou presque) les constructeurs automobiles occidentaux ont quitté le territoire russe. Comme on pouvait s’y attendre, les constructeurs chinois se sont rapidement infiltrés sur ce marché et ils trustent aujourd’hui les showrooms et les rues. Au grand dam des Russes qui, manifestement, n’aiment pas du tout les produits de l’empire du Milieu.
Coup de théâtre dans le secteur de l’énergie : TotalÉnergies va revendre toutes ses stations-service en Belgique. La question de l’emploi est sur la table. Pas moins de 1.000 personnes sont concernées.
Le 17 mars 1948, D’Ieteren signait pour devenir importateur exclusif de la toute jeune marque Volkswagen en Belgique. Un pari plutôt osé qui s’est avéré gagnant !