À partir du 1er janvier 2024, toutes les voitures neuves vendues en Belgique seront plus chères et ce, quelle que soit la marque considérée. L’augmentation de prix attendra… 10 euros par véhicule. Pas de quoi hurler à l’inflation galopante, mais tout de même, c’est encore une petite contribution supplémentaire qui va être demandée aux automobilistes. La raison ? L’arrivée d’une nouvelle taxe qui est en réalité une contribution environnementale qui sera due à l’achat d’un véhicule particulier ou d’un utilitaire.
L’objectif est que la manne financière récoltée serve à couvrir une partie des frais lors de la phase de recyclage des véhicules. Selon Febelauto, organisme dédié au recyclage des voitures, une automobile serait à l’heure actuelle recyclée à 97,6%, ce qui place la Belgique parmi les meilleurs acteurs en Europe dans ce pan d’économie circulaire.
Une spécialité belge
L’écosystème du recyclage et de la valorisation est très développé en Belgique et c’est clairement un écosystème fort qui peut encore se développer. Et justement, la transition vers la voiture électrique constitue autant une opportunité qu’un défi en matière de recyclage de véhicules, car il faudra être capable de traiter d’autres pièces, notamment les batteries qui utilisent parfois aujourd’hui des technologies parfois très différentes qui nécessitent aussi des approches singulières.
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L’objectif de la nouvelle contribution de 10 euros (TVAC) par véhicule vise à financer la pérennité et les investissements futurs nécessaires pour adapter les centres de recyclage en Belgique. Cette contribution entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2024 et elle devra être indiquée sur la facture qui accompagne tout véhicule. Encore une nouvelle augmentation donc, mais a priori ici pour la bonne cause…
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