De la A à la CLA, en passant par la Classe B, toutes les compactes Mercedes ont donc maintenant effectué leur saut de génération, et la famille a pour l’occasion accueilli un nouveau membre, le GLB, qui prend le rôle de SUV compact familial. Tous reposent sur la même plateforme, et tous profitent donc des mêmes changements. Dans certains modèles, nous avons regretté quelques-uns de ces changements. Dans le GLA, nous les accueillons tous à bras ouverts.
Physique ingrat
Ceci n’est pas directement lié à la plateforme, mais le premier changement que nous apprécions pour le GLA est celui du design. Nous savons qu’on ne discute pas les goûts et les couleurs, mais nous ne trouvions pas l’ancien GLA parfaitement réussi. Question principalement de proportions, et surtout d’une face arrière peu gracieuse. Un peu comme un ado dont on sent qu’il sera un jour pas mal, mais dont le physique, pendant cette phase de transformation, est un peu ingrat. Le GLA a terminé sa croissance (façon de parler, puisqu’il conserve grosso-modo ses dimensions, à l’exception de l’empattement un peu plus long) et est aujourd’hui très joliment proportionné. Ensuite (et là c’est lié à la plateforme et à son empattement), on peut oublier les places arrière plutôt étriquées de l’ancien GLA. La banquette peut désormais accueillir deux vrais adultes ou trois enfants sans sourciller, et le coffre est plus dans la norme de la catégorie.
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On reste dans l’habitacle, et aussi dans la métaphore adolescente. Une des choses qui donne le plus un coup de vieux à l’ancien GLA est la planche de bord. Là encore, c’est la fin de l’adolescence puisqu’à peu près tous… les boutons (désolé, fallait que je la fasse) ont disparu. Le GLA adopte en effet à son tour le nouveau style épuré et très technologique des récentes Mercedes. Le dessin est simple mais pas simpliste, et l’ambiance technologique est principalement créée par les deux vastes écrans qui font face au conducteur, tous deux entièrement configurables et, rappelons-le, livrés en série dès le modèle de base. Sincèrement, comparer des images de cet habitacle et de l’ancien est une bonne façon de mesurer la vitesse à laquelle la technologie évolue. Frappant !
Apaisé
Sous le capot du GLA, à part du 100% électrique, il y a tout. De l’essence, avec un 1.3l 136 ou 163 chevaux et un 2 litres 224ch, du diesel avec un 2 litres 150 ou 190 chevaux, de l’hybride rechargeable associant le 1.3 essence et un moteur électrique développant ensemble 260 chevaux, et bien sûr du (très) sportif, avec les versions AMG 306, 387 et 421 (!) chevaux. Tous sont associés à des boîtes auto double-embrayage (7 rapports pour le 1.3, 8 rapports pour les autres) et certaines versions peuvent recevoir la transmission intégrale 4Matic.
Progrès
C’est le diesel 4 cylindres 150ch, avec transmission 4Matic, qui nous a été confié. Nous avons retrouvé les qualités bien connues de ce moteur, à savoir son couple bien présent à tous régimes et son bel accord avec la boîte auto. En revanche, nous avons perdu quelque chose, et c’est une bonne nouvelle : le bruit ! Ce 4 cylindres diesel Mercedes n’est en effet d’ordinaire pas réputé pour sa discrétion mais là, soit il a été retravaillé, soit le GLA est particulièrement bien insonorisé. Quoi qu’il en soit, on n’a pas souvenir d’avoir si peu entendu ce moteur.
Mais le plus gros progrès sur la route (ici aussi, lié à la nouvelle plateforme), c’est l’amortissement. Dans la Classe A, nous avions regretté cet adoucissement des suspensions, car la dureté donnait à l’ancienne génération un caractère, un côté sportif qui lui allait bien. Question de perception très personnelle mais dans le cas du GLA, nous trouvions la sécheresse de l’amortissement un peu hors sujet, presque caricaturale. C’était l’attitude – on y revient – d’un ado encore mal dégrossi, qui aime être un peu « rugueux » pour s’affirmer. Sans perdre de ses qualités dynamiques, le nouveau GLA est donc plus adulte, plus conciliant. En clair, il offre un confort tel qu’on l’attend d’une Mercedes. Pas au niveau d’une Classe E ou S, évidemment, mais à celui d’une excellente Classe B en tout cas.
Conclusion
Plus élégant, plus confortable, plus spacieux et terriblement plus technologique, le GLA est probablement un peu plus Mercedes qu’il ne l’était. Ces quelques années de maturation lui ont fait le plus grand bien.
Le GLA 200d 4Motion en quelques chiffres
Moteur : 4 cyl. diesel, turbo, 1.950cc ; 150ch de 3.400 à 4.400 tr/min ; 320Nm de 1.400 à 3.200 tr/min.
Transmission : aux 4 roues.
Boîte : auto 8 rapports.
L/l/h (mm) : 4.410/1.834/1.611
Poids à vide (kg) : 1.615
Volume du coffre (l) : 435 – 1.420
Réservoir (l) : 43
0 à 100 km/h (sec.) : 8,6
Prix : 38.357 € TVAC
Puissance : 150 ch
V-max : 208 km/h
Conso. mixte : 5,6 l/100km
CO2 : 148 g/km
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