L’industrie automobile n’est pas en manque d’idées. Elle travaille actuellement pour mettre au point les véhicules 100% autonomes qui nous emmèneront sans le moindre effort à notre point de destination dans le confort le plus absolu. Cela dit, ces voitures autonomes vont permettre aussi bien d’autres applicatifs auxquels on ne pense pas forcément. Chez Ford par exemple, les ingénieurs réfléchissent à une voiture qui serait capable de revenir de manière autonome chez un concessionnaire. Ou à un autre endroit déterminé.
Voiture bloquée
On pourrait se demander comment est un tel applicatif est envisageable ? Et la réponse est simple : c’est parce que la voiture est connectée et qu’il est donc tout à fait possible d’intervenir à distance. Chez Ford, on assure que la voiture autonome est pratiquement prête à être produite et que le cadre juridique pour son utilisation ainsi que les ajustements nécessaires à l’infrastructure routière sont aussi sur le point d’émerger. À voir…
La réflexion est donc rapide : une marque automobile ou un gouvernement pourraient bientôt prendre facilement le contrôle d’une voiture connectée et autonome, notamment pour la bloquer ou la mettre en fourrière.
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Cibler les mauvais payeurs ?
Dans le chef d’une marque automobile, ce type d’intervention serait particulièrement utile pour lutter contre les mauvais payeurs. En l’occurrence, ceux qui ne remboursent pas leur prêt ou ceux qui ont une facture impayée pourraient être directement sanctionnés. Un peu comme quand on coupe votre connexion électrique ou internet. Le programme de déconnexion pourrait même être différencié : dans un premier temps, par exemple, certaines fonctions pourraient être bloquées ou réduites, comme la climatisation ou le système multimédia. Dans un deuxième temps, la voiture pourrait se retrouver bloquée à certains moments stratégiques, comme les week-ends, de sorte que conducteurs en dette puissent continuer à travailler pendant la semaine. Enfin, en dernière option, la voiture pourrait être automatiquement dirigée vers un concessionnaire pour confiscation. Du moins si le cadre juridique est planté.
Une opportunité pour les criminels
Pour beaucoup, cette situation semble relever de la science-fiction. Mais ce n’est pas le cas et cette technologie existe déjà. Et elle pourrait encore devenir encore plus nuisible pour les automobilistes ou consommateurs. Car on pourrait imaginer que l’État légifère pour surveiller et/ou sanctionner les citoyens. En outre, les criminels pourraient sans doute aussi utiliser les failles informatiques qui, forcément, émergeront tôt ou tard ce qui leur permettra de voler plus facilement les véhicules. C’est clair : le concept déjà bien réel du « Big Brother » va encore se renforcer. Décidément, George Orwell avait vu juste à travers son roman « 1984 » écrit en… 1948 !
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