En matière de fiscalité automobile, elle reste très vague, se bornant à mentionner “qu’un virage doit être pris vers les énergies décarbonées”. La Flandre ambitionnerait ainsi que 40% des trajets domicile-travail soient assurés par des moyens de transport durables, cette proportion grimpant à 50% en milieu urbain.
L’une des mesures concrètes prises afin de rendre plus “vert” le parc automobile flamand sera le recours dès 2020 (et non pas en 2021) aux normes WLTP, plus strictes que les anciennes NEDC, pour évaluer la consommation et les rejets de CO2 des voitures neuves. “Les voitures plus polluantes coûteront plus cher à l’utilisation, alors que celles qui respectent mieux l’environnement coûteront moins cher”, ajoute la note.
Le fait est que les chiffres de consommation homologués selon les normes WLTP sont supérieurs à ceux mesurés selon l’ancienne norme NEDC. Or qui dit plus de consommation dit, ipso facto, plus de rejets de CO2. Et comme la fiscalité automobile flamande est, en partie, basée sur les émissions de CO2, les propriétaires de voitures à moteur classique, essence ou diesel, pourraient être davantage mis à contribution que ceux qui roulent en voiture électrique ou “électrifiées”, c.à.d. hybrides rechargeables.
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