Pour la première fois depuis le 28 février, le prix du baril de Brent, la référence sur le marché international du pétrole brut, est repassé sous la barre des 100 dollars.
Cela s’explique par le fait que la tension sur ce marché volatile s’est légèrement apaisée depuis le début de la guerre en Ukraine. La déclaration russe selon laquelle l’accord nucléaire avec l’Iran devait être conclu le plus rapidement possible, ce qui permettrait au pays d’exporter davantage de pétrole, y est également pour quelque chose.
En conséquence, le baril de Brent s’est établi à 99,44 USD, en baisse de 7,30%, après avoir dépassé la barrière psychologique des 100 dollars pendant deux semaines. Un autre facteur pouvant expliquer cette baisse est le déclin de l’intérêt spéculatif pour ce marché qui avait été alimenté ces dernières semaines par le conflit en Ukraine, ainsi que par les craintes d’un nouveau lockdown en Chine.
Augmentation de l’offre de pétrole
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Cet apaisement des tensions sur les marchés internationaux et la perspective d’une augmentation de l’offre de pétrole devraient annoncer une stabilisation, voire une baisse du prix du pétrole brut. Et cela devrait également conduire à court terme à un niveau de prix inférieur (ou du moins normal) du carburant à la pompe pour les consommateurs. A condition, bien sûr, que le conflit en Europe de l’Est soit progressivement résolu et ne s’étende pas davantage.
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