Remplaçante de la Countach, la Lamborghini Diablo est arrivée sur le marché en 1990. Dessinée par Marcelo Gandini qui officiait pour Bertone, elle tranchait avec son aïeule par sa ligne plus fluide et sa légèreté visuelle. Pour motoriser cette supercar, Lamborghini avait développer un V12 atmosphérique d’une cylindrée de 5,7 litres. Celui-ci développait 480 ch et emmenait la Diablo à plus de 320 km/h.
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Améliorer sans dénaturer
Cette voiture a particulièrement marqué Emanuel Colombini, fondateur de la startup Eccentrica et grand amateur de supercar. Au point même qu’il a développé un restomod sur sa base qu’il est possible d’acquérir moyennant un chèque d’1,2 million d’euros et la mise à disposition d’un véhicule « donneur ». Le dessin de Gandini a légèrement été modernisé avec l’utilisation de phares LED qui sont désormais fixes, de jantes modernes noires ou de rétroviseurs au design inédit. Afin d’élargir les voies, la carrosserie a également pris un peu d’embonpoint, le capot a été redessiné et la face arrière reçoit de nouvelles grilles et des feux à la signature circulaire.
Performances au top
L’habitacle a également été revu avec une ambiance rétro soulignée par des compteurs digitaux à l’ancienne et l’emploi massif d’Alcantara, lui donnant de faux airs de cockpit d’avion de chasse. La grille métallique de boîte de vitesses demeure, mais totalement redessinée. Seuls le volant à 3 branches semble être d’origine. Pour améliorer l’expérience de conduite, la V12 de 5,7 litres a été retravaillé (soupapes, arbre à cames, vilebrequin plus léger et admission) : il développe désormais 550 ch et 600 Nm. La boîte de vitesses a été modifiée pour encaisser le surplus de puissance, tout comme les freins à 6 pistons fournis par Brembo. Le 0 à 100 km/h est désormais envoyé en 3,5 secondes, une jolie performance pour une voiture conçue au début des années 90 !
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