Une photo a fait le tour de Twitter. Elle provoque l’indignation, car on peut y voir une Mercedes immatriculée en Belgique et dont le hayon bardé d’autocollants fait l’apologie de Hitler et de l’Holocauste. Inutile de détailler les messages qui sont tous plus abjects les uns que les autres.
Pour certains, il ne s’agit que d’une banale affaire. Mais ce comportement suscite l’interrogation des internautes. À juste titre, ceux-ci se demandent si tout est permis et si aucune sanction ne sera prise à l’encontre de cette personne qui ne fait évidemment pas ça « pour rire ». L’affaire prend même des proportions politiques, car nombreux sont ceux qui ont directement interpellé Willy Demeyer, le bourgmestre de Liège, la police de Liège ainsi que la police fédérale.
Libre de faire ce qu’on veut sur la voie publique ?
Les autorités n’ont-elles pas le devoir d’empêcher ce genre de comportement ? Pour en avoir le cœur net, Sud Presse a contacté la police et il apparaît que si un agent tombe sur ce véhicule et qu’il constate que les signes d’apologie sont suffisamment identifiables, il a le devoir de rédiger un procès-verbal.
Contacté également, le parquet confirme les poursuites et rappelle par ailleurs la loi du 23 mars 1995 qui stipule que ce genre de comportement constitue une infraction relative au génocide allemand. Dans ce contexte, si l’intéressé est pris dans les filets de la police, il risque donc des poursuites, mais aussi une amende qui peut varier entre 208 et 1.600 euros. Bien entendu pour que l’infraction soit effective, il faut que la personne en question soit parfaitement consciente de ce qui est représenté sur les autocollants en question. On imagine que c’est le cas et que cet affichage n’est pas le fruit du hasard…
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Photo : Twitter/@jeanpaulgailly
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