Désormais, toute personne qui ne dispose pas d’un garage ou d’une allée devant son habitation pour charger sa voiture électrique peut aller demander aux autorités locales l’installation d’une borne de recharge. Jusqu’à présent, cette demande était déjà recevable, mais l’installation se faisait dans un rayon de 500 m autour du domicile du demandeur. Pour la ministre de la Mobilité, Lydia Peeters (Open VLD), est toutefois trop loin et elle a donc décidé que cette distance devait être réduite à 250 m. Cette initiative pourrait donc rendre la recharge des voitures électriques plus confortable, surtout en ville et la formule électrique pourrait donc convaincre davantage de conducteurs.
Louable, cette approche est en réalité une nécessité, car, en Flandre, 2029 approche à grands pas. À cette échéance, plus aucun nouveau véhicule à moteur à combustion ne pourra être vendu dans la région, et tout le monde devra donc passer à la voiture électrique. Le défi consiste donc à donner à chacun la possibilité de recharger la batterie de son véhicule partout et à tout moment.
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Lydia Peeters a donc exposé sa stratégie visant à offrir aux citoyens davantage de points de recharge publics près de chez eux. L’installation des bornes de recharge reposera sur trois piliers : la demande (les citoyens qui en font la demande), les données et leur échange (afin d’étendre l’infrastructure dans les endroits très fréquentés) et, enfin, l’élaboration d’une sorte de carte par les autorités locales afin de déterminer les endroits stratégiques et prioritaires pour l’implantation de ces bornes.
Chargement dans les entreprises
Lydia Peeters souhaite en outre mettre fin au quasi-monopole détenu par Allego, le principal opérateur en charge de l’infrastructure de recharge publique en Flandre. Il s’agit en effet d’ouvrir le marché et d’offrir donc des opportunités à d’autres acteurs de terrain tout en donnant aux pouvoirs locaux plus de liberté pour développer l’infrastructure de manière optimale. En outre, la ministre entend aussi encourager une forme de partenariat- public-privé en poussant les entreprises à installer davantage de bornes de recharge et à les ouvrir au public. À cette fin, son administration accordera 8,4 millions d’euros de subventions.
Récemment, des initiatives intéressantes et créatives ont vu le jour pour fournir des points de recharge supplémentaires dans les rues de nos villes. Malines, par exemple, va expérimenter la borne de recharge Lupys qui se présente comme un bras fixé à la façade d’une habitation et extensible par-dessus le trottoir pour éviter que les câbles ne jonchent le sol. L’initiative de Lupys n’est pas la seule : Proximus a prévu d’aménager d’anciennes armoires télécom en stations de recharge. Voilà comment va s’opérer la transition vers la voiture électrique.
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