Faire le plein d’essence ou de Diesel est chose commune ou aisée. Par contre, lorsqu’il s’agit de recharger sa voiture électrique à une borne publique, le processus est nettement plus complexe. Car d’une part, il n’y a pas moyen de savoir combien de kWh ont été emmagasinés dans la batterie et, d’autre part, il n’est toujours pas possible de payer par carte bancaire.
Il faut en effet se procurer un ou plusieurs abonnements à l’opérateur en question, voir quand tout va bien, une carte qui couvre plusieurs opérateurs.
Cette situation découle du fait qu’aucune législation ou cadre n’a été mise en place lors du déploiement des premiers réseaux de recharge qui, il faut bien l’avouer, était surtout le fait d’opérateurs privés qui se sont livré une concurrence sans merci.
En outre, il n’existe aucune transparence dans les tarifs. Certains gestionnaires pratiquent un prix au kWh et d’autres un prix au kWh plus des frais de connexion. Bref, impossible de savoir pour l’automobiliste combien il va payer.
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Du changement, mais patience…
Cette situation ubuesque pousse manifestement l’Union européenne à prendre des décisions, dont celle de légiférer via la direction AFIR (Alternative Fuels Infrastructure Regulation).
On connaissait déjà l’intention de l’Union d’obliger d’implanter des bornes rapides tous les 60 km sur les autoroutes du vieux Continent, mais il s’agit d’aller plus loin encore et d’obliger une facturation au kWh tout en acceptant le paiement par carte, et ce pour toutes les bornes (et pas seulement sur les autoroutes) délivrant une puissance de plus de 50 kW.
Qu’en est-il pour les autres bornes, sachant que tout le monde ne recharge pas sur des points rapides qui sont forcément plus chers ? Et là aussi, il y a des obligations : pour toutes les autres bornes, le choix de la méthode de tarification et de paiement sera laissé à la libre appréciation de l’opérateur, mais les informations de prix et de coût au kWh devront être clairement indiquées.
Quand ? Bientôt…
Selon l’AFIR, toutes les infrastructures de recharge seront obligées de recourir à une facturation au kWh et à accepter les paiements par carte bancaire à partir du 1er janvier 2027, une règle qui vaudra à la fois pour les nouvelles infrastructures, mais aussi pour celles déjà installées qui devront donc être adaptées.
Seulement ? Peut-être pas, car les négociations sont toujours en cours et les institutions bruxelloises souhaiteraient que l’entrée en vigueur soit déjà effective dès 2024. À suivre.
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