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ESSAI Mini John Cooper Works Cabrio : Le bon compromis ?

Avec le beau temps de ces derniers jours, les barbecues reprennent et de plus en plus de cabriolets apparaissent dans les rues. L’un d’entre eux est la nouvelle Mini Cabrio John Cooper Works, que nous venons d’avoir la chance d’essayer en Belgique.

Joris Bosseloo Joris Bosseloo | Publié le 27 avr. 2021 | Temps de lecture : 8 min

Tout d’abord, quelques informations sur cette version JCW de la Mini Cabriolet. Comme vous le savez peut-être déjà, John Cooper Works est synonyme de beaucoup de puissance, les freins et la suspension sont adaptés à la conduite sur circuit. La question à laquelle nous voulions répondre est de savoir si cette petite machine vaut la peine d’être conduite tous les jours et si elle plaira à tout le monde. La réponse à cette question n’est pas évidente. Ce qui est logique, puisqu’il est très difficile de trouver un compromis entre le confort, la praticité et bien sûr la sportivité, et surtout parce qu’il s’agit d’un cabriolet, qui en règle générale est moins pratique et plus lourd que son équivalent avec un toit fixe.

L’intérieur

Mini JCW Cabrio interieur

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En prenant place dans cette Mini, on ne se doute pas qu’elle est dotée d’un moteur turbo 2 litres de 231 ch. En effet, seuls de petits logos JCW, comme au bas du volant, indiquent qu’il s’agit d’une version sportive supérieure. On ne peut pas qualifier l’intérieur de “race”, mais plutôt de “chic”, ce qui répond parfaitement aux souhaits du groupe cible de cet engin. Le fait qu’elle développe plus de chevaux qu’une Mini ordinaire, doit en quelque sorte être considéré comme un bonus agréable, ce que feront la plupart des clients. Cependant, ils doivent accepter – cabriolet ou non – que l’espace pour les jambes est limité et qu’il est fortement déconseillé de voyager à quatre.

Toit et coffre

La capote s’ouvre ou se ferme à l’aide d’un interrupteur situé au-dessus de la tête. Une simple pression ne suffit pas, il faut continuer à appuyer pendant 18 secondes jusqu’à ce que la capote soit complètement ouverte ou fermée. C’est assez long, mais heureusement, il existe une étape intermédiaire qui permet d’obtenir un effet de toit ouvert. Le plus gros inconvénient n’est pas le temps qu’il faut pour effectuer la transformation, mais le fait qu’il y a moins d’espace dans le coffre. Avec le toit fermé, vous disposez de 215 litres, avec le toit ouvert, c’est à peine 160 litres. Cela rend cette voiture absolument inadaptée aux virées shopping ou courses prolongées dans les supermarchés. Autre inconvénient de l’aspect cabriolet : avec les cheveux au vent, la vue vers l’arrière est quasi inexistante…

Mini JCW Cabrio achterkant

Comment se conduit-elle ?

Cela dépend de qui vous êtes. Les Mini sont généralement à suspension dure, mais cette JCW monte d’un cran. Pour votre serviteur, qui a eu quelques voitures de sport à son actif, c’est un plus car la conduite est plus sensationnelle, mais les personnes ayant des problèmes de dos feraient mieux d’ignorer cette voiture. La comparaison avec une plaque de métal n’est pas valable, mais quand-même… Comme on l’a dit, il est impossible de trouver le bon mélange pour satisfaire tout le monde. Certains clients la trouveront trop hardcore, d’autres pas assez… Pour atténuer la douleur, vous avez le choix entre trois réglages de conduite.

Mini JCW Cabrio drive

Ce qu’il faut lui reconnaître, c’est qu’elle est rapide (0 à 100 km/h en 6,5 secondes et une vitesse de pointe de 240 km/h) et, comme toutes les Mini, elle se conduit agréablement. La direction est bien plus lourde que celle d’une VW Golf, par exemple, et l’on apprécie le caractère direct de l’ensemble, associé à un très grand espace pour les pieds (un gros avantage pour une voiture de sport). Qualifier le quatre cylindres turbo d’enthousiaste n’est pas exagéré, mais agressif n’est pas non plus le mot juste. Après tout, le bloc a besoin d’être pressé dans les tours pour donner vie à sa bête intérieure et le turbo apporte un léger retard à l’accélération. On pourrait dire que cette voiture a deux visages, car ceux qui n’accélèrent jamais et restent en dessous de 4.000 tr/min ne se rendent pas compte qu’il s’agit effectivement de l’une des Mini les plus sportives du marché. Civilisé quand c’est nécessaire, nerveux quand c’est permis, avec des freins bien contrôlés qui augmentent la sécurité.

Prix et conclusion

Ceux qui sont prêts à dépenser 4.500€ de plus que le prix demandé de 34.650€ pour une Mini JCW fermée, peuvent mettre la main sur un nouveau cabriolet John Cooper Works. Ce modèle possède les mêmes caractéristiques sportives que la JCW sans plus, mais est moins pratique pour un usage quotidien : le prix à payer pour sentir le soleil sur son crâne. Rapides et amusantes, elles sont toutes deux un peu moins confortables, mais vous bénéficiez en retour d’un quatre cylindres et d’un joli son de moteur.

Mini JCW Cabrio test

Mini John Cooper Works Cabrio fiche technique

Moteur : 1998 cc, quatre cylindres, turbo, essence

Puissance : 231 ch à 6.200 tr/min

Couple : 320 Nm entre 1.450 et 4.800 tr/min

Boîte de vitesses : manuelle (6V) ou automatique (8V)

Transmission : roues avant

L/l/h (mm) : 3.874 / 1.727 / 1.414

Poids à vide : 1.334 kg

Coffre : 160 / 215 litres

0-100 km/h : 6,5 secondes

Vitesse max : 241 km/h

Consommation moyenne : 7,4 – 6,9 l/100 km

Émissions de CO2 : 167 – 156 g/km

Prix : à partir de 39.150 euros TVAC

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