Louvain a fait basculer une partie de son centre-ville en zone piétonne afin de rendre l’endroit plus agréable et plus sûr pour les habitants et les visiteurs. Des règles d’accès différenciées s’appliquent toutefois aux voitures, aux vélos, aux cyclomoteurs, aux motos et aux speed pedelecs (c’est-à-dire les vélos électriques dont la vitesse peut atteindre les 45 km/h) et ce, à différentes heures de la journée. Le respect de cette réglementation est contrôlé par le biais de caméras ANPR qui détectent automatiquement toute infraction.
Dans ce contexte, il est donc conseillé de vérifier bien à l’avance si on est autorisé à évoluer dans cette zone avec un engin motorisé afin d’éviter l’amende. Un panneau de signalisation est censé éclairer les usagers à cet égard, mais il contient tellement d’informations perçues comme contradictoires qu’il ne fait en réalité rien d’autre que créer la panique.
Réussirez-vous le test ?
Il s’agit du panneau indiquant le début de la zone piétonne de type 2, qui est observable jusqu’au panneau barré d’une bande noire oblique indique aux usagers de la route la fin de toutes les prescriptions.
Le panneau C3 (cercle rouge) signifie que la zone est interdite dans les deux sens pour tous les conducteurs. Dans ce cas, entre 11 heures et 18h30 et entre 20 heures et 6 heures.
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Il y a toutefois une exception pour les conducteurs dotés d’une licence électronique : ils sont autorisés à entrer à tout moment, à l’instar des cyclistes et des cyclomotoristes de classe A et des speed pedelecs.
Enfin, le panneau E1 en bas indique que le stationnement est interdit dans cette zone. Le stationnement est toutefois autorisé pour charger ou décharger des personnes ou des marchandises.
Tout cela fait-il sens ?
Pas vraiment, mais il ne faut pas paniquer pour autant. Certes, les personnes qui ne sont pas aguerries à la lecture des panneaux de circulation n’y jetteront qu’un œil distrait et elles ne pourront donc en retirer aucune information pertinente. Or, il faudrait pourtant que ce type de panneau puisse être compris de tous, car les informations qu’il contient sont essentielles pour la vie urbaine. Voilà donc encore la preuve que le principe de simplicité et de clarté qui devrait primer pour la signalisation routière n’a pas cours dans notre pays.
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