Vous vous rendez en France bientôt ? Alors, il faut prêter attention aux nouvelles barrières à péage dites à « flux libre ». Concrètement, plus de barrière, mais des scanners qui lisent les plaques d’immatriculation. Il ne faut donc plus payer en sortant sa carte ou sa monnaie, mais continuer sa route et payer plus tard, via une plate-forme en ligne.
Évidemment, cela implique de savoir quand on est passé au péage et où. Ça tombe sous le sens et pourtant ça n’est pas forcément évident. Surtout pour les conducteurs étrangers. Car en suivant son GPS, on peut très bien être attiré sur un tronçon alternatif plus rapide ou moins encombré sans avoir d’idée de la route suivie.
Pas satisfaisant
Les péages à flux libre sont déjà en application dans d’autres pays comme l’Espagne ou le Portugal. Et désormais, l’Hexagone adopte la formule à plus grande échelle après plusieurs projets pilotes. Depuis le 10 décembre dernier, l’autoroute Paris-Normandie (A13-A14) est la première à adopter un péage en « flux libre ».
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Le paiement doit être réalisé dans les 72 heures suivant le passage sur le tronçon en question. Cela peut se faire chez un buraliste, sur internet ou encore via un badge de télépéage. Une signalisation spécifique a été mise en place pour informer les automobilistes, mais cela ne suffit pas. Lors d’un déplacement en France, Gocar a pu expérimenter ces péages à flux libre. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que rien n’est simple. Comme explicité plus haut, il faut avoir conscience d’où on passe et, encore plus difficile, identifier l’exploitant du tronçon en question. Nous avons longuement cherché sur internet pour effectuer notre paiement et d’autant plus que l’enregistrement de la plaque d’immatriculation n’est pas instantané. Il a ainsi fallu plus de 24 heures pour trouver notre « dû ». Et franchement pour 1 euro, c’est créer bien des soucis, surtout sur un tronçon qui n’est de surcroît pas fréquenté – dès lors, quel intérêt de placer un flux libre là, l’argument étant de réduire les files et la pollution aux péages. L’idée est franchement discutable.
Les Français aussi
Les automobilistes français sont aussi très mécontents. Car ils n’identifient pas eux-mêmes les sections à flux libre. Et nombre d’entre eux se font piéger. Les réseaux sont remplis de plaintes avec des automobilistes qui se sont vu adresser des amendes de plus de 100 euros pour non-paiement. Apparemment, les gestionnaires se montrent coulants et laissent 10 jours de battement au lieu des 72 heures requises. Mais en cas de non-paiement, les sanctions deviennent sévères. Une première majoration de 10 euros s’ajoute au montant initial du péage, un montant qui passe à 90 euros après 15 jours. Et si la situation endéans les deux mois, l’amende peut grimper jusqu’à 375 euros !
Les Belges qui se déplacent en France ont donc tout intérêt à bien s’informer et, probablement aussi, à opter pour un badge de télépéage s’ils se rendent régulièrement dans l’Hexagone. Cela leur permettra en effet d’échapper aux amendes. Le coût d’un badge n’est pas prohibitif, car les cas de non-utilisation ne sont pas facturés chez certains fournisseurs.
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