Le projet, baptisé SmartMove, a été confié à Bruxelles Environnement et Bruxelles Fiscalité, qui ont élaboré un nouveau modèle fiscal. Celui-ci doit encore faire l’objet d’un accord politique au sein de l’équipe de Rudi Vervoort (PS).
“Le tarif journalier varie selon les horaires: les heures de pointe (de 7h à 10h et de 15h à 19h); les heures creuses (de 10h à 15h) et la période de nuit et de week-end, pour laquelle il n’y aura rien à payer. Le montant de 1 euro pour l’heure de pointe et de 0,50 euro pour l’heure creuse est multiplié par un chiffre allant de zéro à six en fonction de la puissance fiscale du véhicule. Jusqu’à sept chevaux fiscaux, on ne paie rien comme tarif de base tandis qu’à partir de 20 chevaux fiscaux, on le multiplie par six. À cela s’ajoute une redevance par kilomètre parcouru: 0,18 €/km en heure de pointe et 0,09 €/km en heure creuse”, détaille jeudi L’Echo.
Techniquement, SmartMove s’appuierait sur deux technologies: une application mobile et le réseau de caméras à reconnaissance de plaques (ANPR). L’application servirait à enregistrer les distances parcourues ainsi qu’à gérer l’aspect administratif du système: enregistrer un véhicule, payer la taxe, etc. Les caméras ANPR rempliraient principalement une fonction de contrôle.
2 technologies
Le trafic auto devrait ainsi baisser de 10% dans la Région bruxelloise, selon des estimations à prendre avec des pincettes.
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D’après les premiers chiffres, système rapporterait environ 482 millions d’euros par an, hors coûts de fonctionnement et sans tenir compte de la suppression des taxes de mise en circulation et de circulation, qui rapportent actuellement près de 200 millions par an.
Le gouvernement bruxellois décidera dans les jours ou les semaines à venir de donner ou pas son feu vert à un tel projet.
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