En règle générale, c’est sur autoroute que la consommation d’un véhicule est la plus élevée, car c’est bien sur ce terrain que les véhicules doivent « pousser le plus d’air pour avancer ». La silhouette d’un véhicule et ses caractéristiques aérodynamiques sont donc essentielles et les constructeurs travaillent d’arrache-pied en soufflerie pour tenter de minimiser l’impact de ces lois physiques. Naturellement, c’est aussi sur ce type de trajet (donc à vitesse plus élevée) que les porte-bagages et autres coffres de toit pèsent sur l’aérodynamique du véhicule avec des conséquences qui ne sont pas négligeables.
L’usage de ces accessoires tels que les coffres à bagages est souvent impératif pour les familles, car tous les bagages ne peuvent pas entrer dans le coffre. C’est le cas des skis notamment, mais aussi de beaucoup d’accessoires destinés aux vacances d’été. Très bien, mais quel surcroît de consommation doit-on attendre de la masse et des volumes des coffres de toit ? L’ADAC, l’automobile club allemand, a mené des tests détaillés pour pouvoir quantifier l’impact de ces accessoires de voyage.
Ôtez-le le plus vite possible !
Lors des tests de l’ADAC, un coffre de toit a été installé sur une Kia EV6 – une voiture électrique. Dans des conditions normales d’utilisation (donc sans cet appendice sur le toit), le véhicule a consommé 20,6 kWh/100 km à 120 km/h. Avec le coffre de toit toutefois, la consommation a augmenté de… +14% ! L’ADAC précise que le montage d’une simple galerie de toit fait déjà augmenter la consommation de +5%. La conclusion à tirer est donc simple : il est clairement avantageux d’ôter aussi rapidement que possible les accessoires de vacances montés sur le toit pour transporter les effets des voyageurs afin d’éviter une explosion de la consommation.
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L’ADAC précise que ce gain est encore plus important dans le cas d’un véhicule équipé d’un moteur thermique. Dans ce cas de figure, à 130 km/h, la consommation augmente de +18% si on laisse le coffre de toit ou la galerie. Ce n’est pas rien.
Image : Timpa.be
La caravane, un autre sujet de débat
Dans cette optique, d’autres accessoires largement utilisés engendrent aussi un surcroît de consommation important. Ainsi, selon l’ADAC toujours, un voyage en voiture électrique avec eux vélos stockés sur le toit entraîne une surconsommation de +33% ! Autre exemple : la tracte d’une caravane : à 100 km/h, la consommation double carrément, ce qui fait dire que la réduction de la vitesse doit être absolument privilégiée dans ce cas de figure. Mais est-ce possible sachant qu’à 80 km/h, le surcroît de consommation est déjà de +54% ?
Cette étude de l’ADAC démontre à quel point les voyages en voiture électrique représentent un véritable défi. L’utilisateur devra donc aborder le déplacement avec beaucoup de positivité et accepter de réduire considérablement son rythme de croisière afin de ne pas voir l’autonomie fondre comme neige au soleil. Il est tout aussi important d’anticiper et de bien planifier son itinéraire en évaluant l’emplacement des bornes et leur capacité de recharge, rapide ou non. À bon entendeur !
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