ESSAI Harley-Davidson Road King Special: elle décoiffe

Cette année, la firme américaine présente une troisième version de sa Road King, la « Special ». Elle complète un peu plus l’offre déjà bien fournie de la gamme Touring. 

Publié le 13 septembre 2017
Temps de lecture : 4 min

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ESSAI Harley-Davidson Road King Special: elle décoiffe

Prenez une Road King « standard », vous en repeignez les pièces chromées en noir, abaissez  un peu la ligne de la moto et changez le guidon,  sans oublier d’enlever le pare-brise et vous obtenez une Road King Special. C’est résumé brièvement, mais c’est la recette adoptée par Harley-Davidson pour créer cette nouvelle machine. Dans un même temps, cette version bagger du « roi de la route » bénéficie des nouvelles suspensions (fourche et amortisseurs) étrennées l’an passé sur la gamme Touring et surtout du moteur Milwaukee-Eight 107, même si ce moulbif n’est pas à proprement parler une révolution. L’architecture V2 à 45° figée par le temps et qui fait le fond de commerce de H-D est conservée. Par contre, le Big Twin Euro4 de 1.745 cc est dorénavant équipé de culasses à 4 soupapes et, pour la première fois, en livrée exclusivement noire (à quelques détails près).

Olive américaine

La moto est assez sobre, normal c’est l’effet voulu par Harley qui souhaite donner une image plus rebelle à cette Road King. Disponible en quatre tons (avec variation de prix) la nôtre est vert olive. Je ne remarque pas au début l’absence de pare-brise mais bien le guidon relevé mini-Ape (9 pouces). Deux valises effilées (c’est possible chez H-D !) avec serrure et facilement déposables (accès aux combinés arrière) confirment la philosophie touring de cette machine. L’assise est confortable (du moins pour le pilote) avec une position typique et décontractée. Système « smart key » oblige, il suffit de tourner l’interrupteur placé sur le réservoir pour mettre l’américaine sous tension. Le gros twin s’anime avec quelques vibrations qui disparaissent comme par magie dès que le moteur prend son rythme de ralenti à moins de 1.000 tr/min. La sonorité est typique et est ici renforcée par la monte d’échappements un peu plus libres!

Enrouler et décomposer

Déplacer les 272 kilos à reculons est un exercice que je ne suis pas habitué à réaliser. Mais heureusement, la hauteur de selle relativement basse (695 mm) me donne toute l’amplitude nécessaire et c’est à coups de jarret que je positionne le 107 « inch cubic » dans la bonne direction. La suite des opérations s’apparente à une décomposition de mouvements propres à la conduite de n’importe quel big twin américain. Double sélecteur de changement de vitesse avec talon-pointe et marche-pieds, sans oublier l’énorme pédale de frein arrière. Les leviers au guidon sont non réglables (un comble pour une bécane de ce prix !) mais les commandes sont douces. J’enroule avec force sur le couple impressionnant de 150 Nm (3.250 tr/min) et surveille un peu le tableau de bord pour me situer question rapport engagé. Mais très vite je constate amèrement l’absence de pare-brise. De plus, la forme du guidon m’oblige à rouler les bras écartés, au secours!

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La santé avant tout

Mes cervicales ne vont pas apprécier et quelques séances de musculation seraient nécessaires pour maîtriser un peu plus le sujet. Dans mon cas, je passerais par la case option pour installer le précieux pare-brise. Voyons le bon côté des choses, en adoptant une allure plus que modérée je respecte plus facilement la vitesse réglementaire. Une bonne affaire pour le portefeuille. Quoi qu’il en soit, j’opte rapidement (au figuré bien sûr) pour l’utilisation du régulateur de vitesse, un mal nécessaire pour la préservation de mon intégrité physique. Une manière également de profiter encore un peu plus du caractère titanesque de ce moteur. Je suis étonné aussi de l’efficacité procurée par le système de freinage qui reste efficace en toutes circonstances.

Conclusion

Après quelques centaines de kilomètres passés au « large » guidon de cette Road King Special, je comprends un peu mieux l’objectif visé par Milwaukee. Proposer une version un peu plus « sauvage » de sa légendaire Road King.

 

Les + :

Couple généreux

Freinage

Facilité d’utilisation vu le gabarit

Les – :

Chaleur moteur côté droit

Poids à l’arrêt

Prix
 

L’Harley Davidson Road King Special en quelques chiffres:

Moteur : bicylindre en V (45°), 1754cc

Puissance : N.C.

Couple : 150Nm à 3.250tr/min

Boîte : 6 rapports

Transmission : par courroie crantée

Cadre : tubulaire acier

Suspension : fourche télescopique de 49 mm à l’av. et deux combinés amortisseurs réglables à l’ar

Freins : double disque 300 mm étriers 4 pistons à l’av. un disque 300mm étrier 4 pistons à l’ar. + ABS

Poids en ordre de marche : 372 kilos

Réservoir : 22,7 litres

Prix : 25.830 € TVAC

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