Les deux valises bien remplies, un petit sac étanche faisant office de passager, je prends la direction les Alpes. Pour gagner un peu de temps sur l’horaire, j’emprunte l’autoroute pour atteindre les Vosges et le Doubs. Le bicylindre ronronne gentiment et je surveille scrupuleusement mon Coyote pour ne pas me ramasser une prune dès le premier jour. Deux ravitaillements en carburant me confirment que le moteur de 689cc engloutit pratiquement 4,5 litres par centaine de kilomètres. Il faut signaler que je roule à140 km/h compteur. Heureusement, les nationales se profilent à l’horizon. Après Besançon, je traverse le magnifique vignoble du Jura pour me rapprocher de la Suisse en passant le Col de la Faucille et la ville de Gex, ma première étape « dodo ».
Caractère affirmé
Après une première nuit magique sous toile et sac de couchage, je repars vers Annecy et son Lac. Pas de canotage prévu, mais juste une petite visite de courtoisie chez In&motion pour qui nous testons actuellement un prototype de gilet airbag. Ensuite direction le Massif du Vercors et ses petites routes départementales bien sinueuses où la vivacité et la légèreté de la Tracer font merveille. Un régal encore avec les Grands Goulets avant d’attaquer la descente du Col de Rousset, frontière naturelle entre les Alpes du Nord et du Sud.
La selle confort et la position de conduite naturelle de la Yamaha me permettent d’arriver sans trop de fatigue dans la région des Hautes Alpes du coté de Gap. La consommation est redescendue à 4 litres. Charmante commune longeant la Durance, Tallard m’accueille pour une seconde nuit réparatrice. Au petit jour et après un bon café serré, je débarque à Barcelonnette et ses villas mexicaines pour me diriger ensuite vers le parc du Mercantour qui sera principalement mon terrain de jeux pour la journée. La Yamaha Tracer est dans son élément et je m’en donne à cœur joie en profitant pleinement du caractère typique de ce bicylindre qui tracte à qui mieux-mieux. Découvertes des Gorges rouges (Cians et Daluis) avant Beuil où je passerai une dernière nuit bien fraîche.
Chaudron milanais
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Direction l’Italie enfin par le Col de la Lombarde assez méconnu. Peu de circulation et de magnifiques paysages avant de rejoindre Cuneo dans le Piémont. L’heure avance ainsi que mon rendez-vous avec le staff Yamaha Italia. L’autoroute (au péage exorbitant) est la seule alternative pour arriver en temps et en heure. Par 33 degrés, chaud devant, j’arrive finalement au centre de Milan. Il fait une chaleur étouffante et l’indicateur de température extérieure au tableau de bord grimpe maintenant à plus de 40 degrés. Deux jours plus tard et je reprends le chemin du retour. Cette fois par strada statale et provinciale pour un dernier arrêt en Val d’Aoste avant la Suisse par le Col du Grand-Saint-Bernard trop fréquenté à mon goût. En roulant sur le couple je parviens à descendre sous la barre des 4 litres et parcours plus de 350 kilomètres avant de ravitailler en France. Nous sommes maintenant dans le Chablais et le Val d’Abondance où je tiens régulièrement mes quartiers d’hiver (et d’été).
Conclusion
Une dernière journée de roulage et plus de 2.000 kilomètres au compteur pour notre Tracer « Moto Trends ». Un retour au bercail qui confirme tout le potentiel routier et maintenant montagnard du petit trail Yamaha.
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