Qui aurait pu penser que Land Rover pouvait placer la barre encore plus haut qu’avec le Defender 110. Personne et c’est pourtant précisément ce que le constructeur vient de faire. Le Defender Octa est plus haut de 28 mm tandis que sous son capot, on trouve le V8 de 4.4 litres Twin Turbo mild-hybrid, toujours fourni par BMW. De ce fait, nous sommes ne présence du Defender le plus puissant jamais produit dans l’histoire puisqu’il développe 635 ch et 750 Nm (et même 800 Nm avec le mode launch control). De quoi faire passer ce mastodonte de 0 à 100 km/h en seulement 4 secondes.
Des pneus dédiés
Le Defender Octa est donc aussi un peu plus haut sur pattes avec l’objectif bien évidemment de le faire (encore) progresser en capacités hors-piste. Et c’est le cas, car grâce aux boucliers redessinés, les angles d’approche et de fuite sont encore meilleurs. Dans le même temps, l’engin se montre aussi plus large de 68 mm. C’est le fait du choix de jantes de 22 pouces de diamètre (les plus grandes jamais montées sur un Defender de série) et serties de pneumatiques Goodyear Advanced All-Terrain spécifiquement pour ce modèle. Un attirail qui a nécessité d’élargir les passages de roues et qui détermine donc une largeur accrue.
Les designers ont fait le choix d’une nouvelle calandre. Mais c’est pour la bonne cause, car celle-ci optimise l’écoulement de l’air sous le capot. On note aussi un nouveau bouclier arrière qui surplombe un une ligne d’échappement active à quatre sorties. Un protège carte en alu termine l’habillage de l’Octa tout comme les œillets avant et arrière pour tracter plus facilement. Tous les modèles Defender Octa sont par ailleurs dotés d’un pavillon et d’un portillon peints en Narvik Black brillant. Un logo en forme de diamant souligne par ailleurs qu’il ne s’agit pas d’un Defender ordinaire. Mais ça, on l’avait remarqué !
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Moins visibles sont toutefois les modifications apportées aux éléments qui se situent sous la carrosserie. C’est le cas des disques de frein (400 mm) pincés par des étriers Brembo. Ou de la nouvelle suspension hydraulique conçue pour mieux contrôler les mouvements de la carrosserie à la fois en cabrage, en plongée et en roulis en raison de la hauteur de caisse supérieure. Notons que les utilisateurs disposent aussi d’un mode de conduite spécifique « Octa », soit un mode tout-terrain encore plus aiguisé qui permettra de s’aventurer sur les terrains vraiment complexes. Le dispositif dispose en l’occurrence d’un calibrage spécial de l’antiblocage des freins et de l’antipatinage.
Un prix de pur et dur
Comme on pouvait s’en doute, les prestations extraordinaires de ce Defender Octa se font payer cher. Si les carnets de commandes du nouveau Defender Octa seront ouverts cet été, il faut s’attendre à devoir débourser 185.000 euros minimum. Et encore. Car la version de lancement, l’Octa Edition One, qui ne sera disponible qu’au cours de la première année de production se négocie, elle, 204.000 euros. Il n’y en aura donc pas pour tout le monde. Anglais dans l’âme, ce Defender Octa fait ses premiers tours de roue au Goodwood Festival of Speed.
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