Malgré le fait qu’elles soient moins plébiscitées que les SUV, certaines grandes berlines font de la résistance. Certes, Renault a abandonné la Talisman et Ford la Mondeo, mais pas question au sein de groupe Volkswagen de se passer de grandes berlines ou de grands breaks.
Dévoilées il y a quelques jours seulement, les premières informations concernant la prochaine Passat ont toutefois mis en lumière que Volkswagen ne vendrait plus ce modèle que dans sa carrosserie de break. Étroitement liée sur le plan technique (pour ne pas dire identique), la quatrième génération de Skoda Superb arrivera cette année encore, mais elle n’empruntera toutefois pas la voie de Volkswagen et elle sera toujours déclinée en berline et en Combi (break).
Le changement dans la continuité
Esthétiquement, malgré le camouflage encore présent sur la voiture, la nouvelle Superb ne change pas radicalement et elle adopte les traits de la dernière génération d’Octavia. Néanmoins, la silhouette apparaît soignée. Et elle sera aussi efficace puisque les caractéristiques aérodynamiques ont été améliorées de +12,5% (coefficient de pénétration dans l’air de 0,24 désormais).
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Question gabarit, l’engin évolué en gabarit et s’allonge +4,3 cm pour atteindre 4,91 m (et 4,9 m pour la Combi). La largeur se réduit de 2 cm tandis que la hauteur gagne +1,2 cm (+0,5 cm pour la Combi).
S’agissant de la marque de fabrique de Skoda, on se demande quels sont les progrès en matière d’espace à bord. Et on n’est pas déçu : la berline gagne 20 l de coffre à 654 l tandis que la Combi gagne, elle, 30 l pour culminer à 690 l. Colossal ! La planche de bord est quant à elle sobre comparativement à celle du Kodiaq, le grand SUV de la marque.
L’interface dispose d’un écran de 12,9 pouces et les menus ont été totalement repensés. Bonne nouvelle : les commandes de chauffages sont physiques et il n’est pas nécessaire de passer par l’écran tactile. Skoda ne communique toutefois encore aucune image de l’habitacle. Au rang des astuces « simply clever », on épinglera le cache-bagages à enroulement automatique (Combi uniquement), le porte-tablette intégré à l’accoudoir arrière ou encore l’entonnoir intégré au réservoir de lave-glace.
Une électrification plus large
Comme souvent au sein du groupe Volkswagen, le choix en motorisations est large. Le 1.5 TSI (essence) est naturellement reconduit dans sa version à désactivation de cylindres et doté d’une hybridation légère de 48V. Il développe 150 ch. Vient ensuite le 2 litres TSI décliné avec 204 ou 265 ch. Côté Diesel, le 2 litres TDI développe soit 150, soit 193 ch.
Toutes les transmissions sont automatiques à 7 rapports, sauf l’hybride rechargeable qui est dotée de la DGS 6. Cette dernière évolue considérablement puisqu’elle ne recourt plus au 1.4 TSI, mais bien au 1.5 et qu’elle est dotée d’une batterie de 25,7 kWh au lieu de 12,7 kWh. De quoi dépasser 100 km d’autonomie électrique. La recharge est en outre améliorée avec une puissance de 11 kW en courant alternatif et jusqu’à 50 kW sur une borne rapide en courant continu. La Superb PHEV n’est disponible qu’avec la variante Combi.
La présentation de la nouvelle Superb aura lieu au mois de novembre 2023 et son lancement interviendra dans la foulée. Les prix ne sont pas encore connus, mais, forcément, ils seront un peu augmentés par rapport à ceux de l’actuel modèle.
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