Sécurité routière

Bande d’arrêt d’urgence : une espérance de vie de quelques minutes !

Toutes nos autoroutes sont équipées de bandes d’arrêt d’urgence. Un instrument de sécurité ? Pas vraiment, car l’espérance de vie y est plus que réduite…

David Leclercq David Leclercq | Publié le 13 avr. 2024 | Temps de lecture : 5 min

La presque totalité de nos autoroutes est tapissée sur leur droite d’une bande d’arrêt d’urgence. Comme son nom l’indique, il s’agit de permettre aux véhicules en difficulté de s’arrêter en toute sécurité sur l’autoroute. Généralement, cela permet de ne pas engendrer de gêne pour les autres usagers, mais également d’attendre l’arrivée des secours ou encore celle de la dépanneuse.

Conceptuellement, c’est donc un instrument de sécurité pour les usagers de la route. Mais, dans les faits, ce n’est pas exactement ce qu’il se passe. En effet, VIAS rappelle qu’il y a des impératifs de sécurité à respecter lorsqu’on s’arrête sur une bande d’arrêt d’urgence et, paradoxalement, la première règle à observer serait de ne pas… y rester !

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De nombreux décès

Bien que les chiffres 2023 ne sont pas encore connus, on a comptabilisé une moyenne de 50 morts par an sur les bandes d’arrêt d’urgence au cours de ces 10 dernières années. C’est beaucoup et évidemment beaucoup trop eu égard à la fonction de sécurité que ces espaces sont censés assurer. C’est donc un décès par semaine qui est à déplorer.

Les chiffres sont assez variables d’une année à l’autre. Car il faut rappeler qu’en 2022, on avait recensé 36 sinistres corporels pour un tué. En 2021 par contre, il y avait eu 5 tués et 82 blessés. On considère que l’espérance de vie sur une bande d’arrêt d’urgence oscille entre 15 et 20 minutes, ce qui est particulièrement court et qui ne justifie donc pas d’y rester pour attendre les secours qui peuvent mettre plus de temps à arriver.

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Les conseils

Parce que le problème perdure, VIAS rappelle les règles à mettre en œuvre pour éviter le pire. La première chose à faire est de mettre sa chasuble fluorescente avant de quitter le véhicule, ce qui signifie qu’il faut l’avoir à portée de main et qu’elle ne soit pas rangée dans le coffre. La boîte à gants ou le bac de portière et, selon les modèles, le tiroir sous le siège conducteur constituent de bons endroits de stockage. Le port de ce gilet n’est toutefois obligatoire que pour le conducteur. Les passagers ne sont pas tenus d’en avoir.

Il faut ensuite placer le triangle de sécurité, à une distance de 100 m derrière le véhicule afin qu’il soit signalé le mieux possible. Ensuite, tous les occupants du véhicule doivent sortir et aller se placer loin du véhicule, derrière les barrières de protection. S’il n’y en a pas, il faut grimper sur le talus ou en tout cas s’éloigner le plus possible du trafic.

Il faut en tout cas éviter de rester à bord, car la plupart des automobilistes ont tendance à se focaliser sur un obstacle et, par la force des choses, à ne pas le rater. En outre, il ne faut pas oublier que les conducteurs d’aujourd’hui sont de plus en plus distraits, notamment à cause de leur téléphone portable. Les risques sont donc plus grands. Pour ceux qui auraient crevé un pneu, le mieux est de s’éloigner du véhicule en attendant les secours, soit de quitter l’autoroute. Le prix d’un pneu vaut bien une vie, non ?

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