La bande d’arrêt d’urgence fait également partie intégrante d’un embouteillage, même s’il n’y a pas de feux clignotants. Depuis le 1er octobre 2020, ce principe est inscrit dans le code de la route, mais apparemment moins d’un conducteur sur cinq le connaît. « Nous le voyons également depuis le Centre de Trafic, déclare le porte-parole Peter Bruyninckx.
Lorsque les automobilistes voient un panache de fumée ou entendent des sirènes au loin, ils s’écartent. Mais une formation spontanée de la voie de secours se produit beaucoup moins souvent. Nos contrôleurs du trafic voient alors sur les caméras comment les services d’urgence doivent faire tous les efforts du monde pour arriver sur les lieux. C’est frustrant. »
La formation d’une bande d’arrêt d’urgence est toutefois importante, car en cas d’accident, chaque minute compte. Si la zone doit encore être formée lorsqu’une ambulance ou un camion de pompiers arrive, les services d’urgence perdent un temps précieux. Il est donc très important de ne pas attendre que les sirènes retentissent et de créer une voie d’urgence dès que la circulation ralentit.
Sensibilisation accrue nécessaire
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Selon une enquête, seuls trois conducteurs sur cinq forment aujourd’hui spontanément une voie de secours. « Ce chiffre doit augmenter, déclare Lydia Peeters, ministre flamande des travaux publics et de la mobilité. Nous avons déjà mené deux campagnes depuis l’introduction de la bande d’urgence et nous pouvons constater l’impact positif de cette sensibilisation.
Nous voulons cependant voir encore plus de gens faire le réflexe de la voie de secours, d’où cette nouvelle campagne avec des affiches le long des autoroutes, des messages sur les panneaux de texte dynamiques et des appels via les bulletins de circulation à la radio ».
Pourtant, en pratique, la formation d’une bande d’arrêt d’urgence est simple : les véhicules de la voie de gauche roulent à gauche autant que possible et les autres se déportent à droite autant que possible. Ne dépassez pas les lignes blanches, sauf si vous n’avez pas d’autre moyen, et laissez la piste cyclable et la voie de dépannage libres.
Les dépanneuses et les autres véhicules d’urgence qui se rendent sur les lieux de l’accident utilisent également la bande d’arrêt d’urgence pour se rendre sur place. De cette façon, la route est dégagée plus rapidement et l’embouteillage est résolu, selon les conseils de l’Agence pour les Routes et le Trafic.
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