Les problèmes du contrôle technique sont toujours d’actualité : des temps d’attente très longs, allant jusqu’à six heures, ont encore été enregistrés récemment. Les centres de contrôle avaient pourtant annoncé des mesures visant à rendre le contrôle technique des véhicules plus fluide, mais il semble que ces mesures n’aient pas encore porté leurs fruits. C’est pourquoi la ministre flamande de la Mobilité, Lydia Peeters (Open Vld), après une concertation d’urgence avec le secteur qui n’a pas donné beaucoup de résultats, a décidé d’élaborer elle-même un plan d’action pour rendre le contrôle technique des véhicules plus fluide et moins cher.
Réparation et réinspection immédiate
Une mesure importante est que si votre voiture est refusée, un garagiste agréé pourra également procéder à une nouvelle inspection. Cela signifie que la réparation et la contre-visite peuvent être effectuées au même moment et au même endroit. L’opération est donc plus rapide, plus efficace et moins coûteuse. Aujourd’hui, vous devez faire réparer votre voiture dans un garage et la présenter à un centre pour une nouvelle inspection dans un délai de 15 jours, ce qui risque à nouveau d’entraîner de longs délais d’attente.
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Ouvrir le marché de l’inspection
Il s’agit d’un premier pas vers l’ouverture du marché de l’inspection qui, dans notre pays, est depuis des années entre les mains de quelques entreprises et familles, ce qui a donné lieu à un monopole de fait, avec toutes les restrictions qui en découlent. À partir de 2024, le ministre Peeters veut autoriser la réinspection dans les garages agréés, qui pourront également être autorisés à effectuer une inspection complète dans une phase ultérieure.
C’est déjà le cas dans plusieurs autres pays où la procédure complète se fait depuis longtemps dans des garages agréés. En fait, tout le monde y gagnerait : les centres d’inspection actuels peuvent rester actifs, mais ils seront en mesure de traiter le flux de clients de manière plus fluide si une partie des inspections, ou certainement les réinspections, ont lieu ailleurs. En outre, les consommateurs pourraient bénéficier de la concurrence sur ce marché, ce qui pourrait conduire à des prix plus favorables.
Dans son plan d’action, la ministre Peeters envisage également la possibilité de centres de contrôle mobiles pour les voitures particulières. Actuellement, cela n’est possible que pour les autobus et les camions, mais à l’avenir, un garagiste qui vend des voitures d’occasion pourrait également faire venir une équipe de contrôle mobile dans son garage.
Quid à Bruxelles et en Wallonie ?
Le contrôle technique étant une matière régionalisée, ces changements interviendront-ils aussi à Bruxelles et en Wallonie ? Pas en Wallonie a priori, car, selon le cabinet de la ministre Valérie De Bue (MR) interrogé par La Libre, le sud du pays n’est pas confronté à la même problématique que la Flandre. En effet, il existe en Wallonie un système de prise de rendez-vous qui n’est pas du tout surchargé tandis qu’un système de liste d’attente automatisée existe aussi, de façon à redistribuer les places en cas d’annulation. Pour l’heure, cette annonce (et rien n’indique que ces mesures seront effectivement instaurées) ne concerne donc que la Flandre.
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