Depuis plusieurs mois, la Formule 1 vit un véritable renouveau. Ce sport a en effet de nouvelles ambitions, dont celle de conquérir des territoires (et des populations) qui n’y prêtaient jusqu’ici peu d’attention. Penser donc : pourquoi se priver d’un vivier de 4,5 milliards d’amateurs potentiels en Asie et de 1,5 milliard d’individus en Afrique ?
À ces fins, les organisateurs de la F1 font jouer la concurrence avec une multiplication des Grands Prix, mais aussi une sélection des événements à retenir, et ceux à éliminer. Dans ce contexte, bien que salué par les pilotes pour son tracé remarquable et unique, le GP de Spa-Francorchamps est sur la sellette depuis un certain temps déjà. Une situation d’autant plus délicate à gérer que la Belgique est tout simplement incapable de mettre sur la table les sommes délirantes que d’autres régions sont prêtes à lâcher pour accueillir un Grand Prix.
L’alternance dès 2024
Dans ce contexte, selon les informations du journal Le Soir, les responsables du GP de Belgique gardent la tête sur les épaules et ils auraient imaginé une solution plutôt surprenante, mais pleine d’ambition : jouer l’alternance avec le circuit de Zandvoort aux Pays-Bas pour accueillir le Grand Prix.
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De ce fait, dès 2024, Spa-Francorchamps accueillerait la F1 à raison d’une fois tous les deux ans. Un GP du Benelux en quelque sorte et qui permettrait d’unir les forces vives (et financières) pour peser face aux autres prétendants. Intelligent, d’autant que, pour l’heure, la domination de Max Verstappen, moitié belge et moitié hollandais, joue aussi lorsqu’il s’agit de rassembler les foules. Il ne s’agit encore que d’un projet et il faudra voir s’il reçoit l’aval de la FIA. Si tel est le cas, la Belgique organiserait l’épreuve en 2024, 2026, 2028 et 2030 alors que les Pays-Bas exploiteraient les années 2025 en 2027, 2029 et 2031.
Une ingénieuse pirouette
Cette manière de faire permettrait d’étaler la dette du Grand Prix sur deux ans plutôt que sur un an (environ 5 millions d’euros par an, mais pour des recettes régionales estimées à plus de 40 millions d’euros) et de conserver le prestigieux label « circuit de F1 » qui est tellement vendeur. Manifestement, l’idée est tellement bonne que, selon Le Soir, elle ferait des émules, notamment en Espagne ou en Italie. Réponse très bientôt lors du dévoilement du calendrier de F1 autour du 20 juin.
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