Des recherches ont montré qu’un camion dont le convertisseur catalytique ne fonctionne pas émet jusqu’à quinze fois plus d’oxydes d’azote qu’un véhicule dont le convertisseur fonctionne. Il s’agit souvent d’une manipulation délibérée de l’AdBlue, la substance nécessaire au fonctionnement du convertisseur catalytique. C’est pourquoi Demir veut maintenant combattre ces “fraudeurs d’émissions“.
La ministre déclare qu’en contournant les règles, un petit groupe de camions est responsable d’une grande partie de la pollution atmosphérique due au trafic routier. Dans certains cas, cela est dû à un entretien inadéquat, mais il s’agit souvent d’une fraude délibérée, par exemple en désactivant le convertisseur catalytique pour économiser les coûts d’entretien. Les émissions d’oxydes d’azote sont ainsi multipliées par 15 par rapport à un camion Euro 6 réglementaire. Et bien sûr, ce n’est pas le but recherché à une époque où chacun doit faire sa part pour un environnement plus propre.
D’abord à Anvers et à Bruxelles
De plus, les propriétaires particuliers de voitures apportent parfois des modifications illégales à leur véhicule, par exemple en retirant le filtre à particules, ce qui augmente considérablement les émissions de particules. Désormais, ce point sera également contrôlé de manière plus stricte lors du contrôle technique.
Pour une étude sur les émissions en Flandre, le système de mesure utilisé se veut innovant et fait appel à la “télédétection” pour analyser à distance le “nuage d’émissions” d’un véhicule. M. Demir souhaite utiliser cette technologie basée sur des capteurs pour lutter efficacement contre les “fraudeurs” du trafic. Les premiers “radars verts” sont prévus dans la région d’Anvers et de Bruxelles.
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